Duvalier Monkam accuse Petit Pays d’escroquerie de 15 000 $ au Canada
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Duvalier Monkam, promoteur culturel camerounais établi au Canada, accuse publiquement Petit Pays, figure emblématique de la musique camerounaise, de lui avoir escroqué plus de 15 000 dollars canadiens. Cette affaire, révélée via une vidéo devenue virale, secoue la communauté camerounaise et relance le débat sur les pratiques dans l’industrie musicale africaine.  

Les origines du conflit  
En 2024, Duvalier Monkam, ancien animateur radio à Douala, organise une série de concerts au Canada avec Petit Pays, leader du groupe Les Sans Visa. Selon ses déclarations, le promoteur a investi des sommes considérables pour couvrir les frais du séjour de l’artiste : billets d’avion, hébergement, courses en supermarché, et autres dépenses imprévues. Il affirme avoir cédé à des « chantages » répétés de la part de Petit Pays, qui menaçait d’annuler les performances si ses exigences n’étaient pas satisfaites.  

Une dette non honorée  
Le promoteur culturel évalue à 15 000 dollars canadiens le montant total engagé, avec la promesse verbale d’un remboursement après la tournée. Cependant, une fois rentré au Cameroun, Petit Pays n’aurait « pas déboursé un seul radis », selon les termes de Duvalier Monkam. Frustré par ce qu’il qualifie de « mauvaise foi », ce dernier a décidé de rendre l’affaire publique via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, menaçant de « mettre le grappin » sur l’artiste s’il retourne au Canada.  

La réponse de Petit Pays  
Dans la même vidéo, Petit Pays conteste fermement ces accusations, les qualifiant de « diffamatoires ». Il promet des « jours difficiles » à Duvalier Monkam, laissant planer la menace d’une action en justice. Cette réplique agressive alimente la polémique, d’autant que le promoteur affirme que d’autres professionnels auraient subi le même « piège » au Canada.  

Une affaire aux répercussions virales  
La vidéo de Duvalier Monkam a rapidement circulé sur les plateformes sociales, suscitant des réactions polarisées. Certains soutiennent le promoteur, pointant du doigt les pratiques opaques dans l’organisation d’événements culturels. D’autres défendent Petit Pays, rappelant son statut d’icône musicale et son influence au Cameroun. L’absence de preuves contractuelles écrites complique toutefois la résolution transparente du litige.  

Enjeux pour l’industrie culturelle  
Cette affaire met en lumière les risques liés aux accords verbaux et au manque de cadre juridique clair dans les collaborations artistiques internationales. Les promoteurs culturels, souvent exposés financièrement, appellent à plus de professionnalisme et de transparence. Par ailleurs, elle interroge sur la responsabilité des artistes dans le respect des engagements pris auprès de leurs partenaires.  

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