Média : le RDPC et Paul Biya face à la contestation grandissante
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La scène politique camerounaise traverse une période de fortes tensions alors que les critiques à l'encontre du président Paul Biya et de son parti, le RDPC, se multiplient. Plusieurs figures de l'opposition et analystes politiques ont récemment exprimé des positions tranchées qui mettent en lumière les défis auxquels fait face le régime en place.

Une communication présidentielle décriée

Jean Emmanuel Ateba, dans l'émission GEOPOLIS sur Équinoxe TV, a lancé une charge virulente contre la communication officielle du président. "Paul Biya n'est même pas au courant de ce qui est écrit sur ses réseaux sociaux", affirme-t-il, précisant que "95% des commentaires sont négatifs". Cette déclaration soulève des questions fondamentales sur la connexion entre le chef de l'État et la population camerounaise, particulièrement active sur les plateformes numériques.

Le RDPC en perte de vitesse ?

Hama Toukour Ghandi, intervenant dans CANAL PRESSE sur Canal 2, estime que le RDPC traverse une crise majeure. "Le RDPC est en difficulté énorme face aux opposants", analyse-t-il, avant d'ajouter : "le RDPC a peur du président Cabral Libii". Ces propos révèlent les fractures au sein de la classe politique camerounaise et la montée en puissance de nouvelles figures contestataires.

Les accusations de fraude électorale

La question récurrente de la transparence électorale resurgit avec force dans le débat public. Ghandi rappelle que "le seul parti qui n'aime pas la transparence électorale au Cameroun c'est le RDPC". Des cas concrets de duplications sur les listes électorales sont cités, jetant une ombre sur la crédibilité des processus démocratiques dans le pays.

Un système à bout de souffle ?

Certaines analyses vont jusqu'à suggérer que Paul Biya lui-même préparerait la fin de son système. "Il sait que sa candidature va sonner la fin du système RDPC", déclare Jean Emmanuel Ateba, avançant l'idée d'une possible volonté de repentance politique du chef de l'État après des décennies au pouvoir.

Financement et structure du RDPC

Un autre point de controverse concerne le mode de financement du RDPC. Aboya Manassé révèle dans CLUB D'ÉLITES sur Vision 4 que "le RDPC est le seul parti au Cameroun qui vit des cotisations de ses membres", avec "plus de 4 millions de membres" qui paieraient régulièrement leur contribution. Ce modèle unique interroge sur les mécanismes de fonctionnement interne du parti au pouvoir.

L'opposition entre espoirs et divisions

Alors que certains acteurs politiques voient dans la situation actuelle l'opportunité d'un changement, d'autres comme Aboya Manassé minimisent la menace opposante, la comparant à "une situation de MMA" où "le match dure deux minutes seulement". Cette divergence de vues illustre les tensions qui traversent le paysage politique camerounais à l'approche des prochains scrutins.

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