Manifestation des enseignants du Cameroun prévue le 21 avril 2025 pour la régularisation des statuts
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Manifestation des enseignants du Cameroun prévue le 21 avril 2025 pour la régularisation des statuts :: CAMEROON

Une nouvelle mobilisation d’ampleur se prépare dans le secteur éducatif camerounais. Les enseignants du Minedub et du Minesec prévoient une manifestation de protestation publique le 21 avril 2025. Ce mouvement, initié par plusieurs organisations syndicales, vise à obtenir la régularisation de leur situation administrative.

À l’origine de cette mobilisation, trois structures syndicales majeures : le Syndicat des enseignants du Cameroun (Synecam), le Syndicat national des instituteurs contractuels et maîtres des parents (Snicomp), et le Collectif des organisations des enseignants du Cameroun (Corec). Ensemble, elles dénoncent la lenteur administrative et l’inaction des autorités face aux nombreux dossiers en souffrance.

La correspondance, datée du 8 avril 2025, met en lumière des revendications précises. Au cœur des doléances : la régularisation des dossiers d’intégration, le reclassement des profils et une gestion plus rigoureuse des carrières. Les enseignants exigent une reconnaissance équitable de leur statut et appellent à une réforme structurelle qui prenne en compte les années d’ancienneté, les diplômes et les fonctions exercées.

Cette mobilisation prend racine dans un climat de frustration croissante. De nombreux enseignants contractuels ou intégrés tardivement se sentent marginalisés, malgré leur contribution essentielle à l’éducation des jeunes Camerounais. Pour eux, il est urgent de mettre fin à ce qu’ils perçoivent comme une forme de discrimination institutionnelle.

Le mot d’ordre est clair : mobilisation générale dans les établissements scolaires. Les syndicats appellent tous les enseignants à se joindre au mouvement du 21 avril pour faire entendre leur voix. Si aucune solution concrète n’est apportée d’ici là, la manifestation pourrait marquer le début d’une série de contestations dans le secteur de l’enseignement.

Face à cette pression grandissante, le gouvernement camerounais est désormais interpellé. L’enjeu est de taille : éviter une crise éducative majeure et rétablir la confiance entre les enseignants et les institutions.

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