Brice Oligui Nguema confirme un procès pour Sylvia et Noureddin Bongo
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GABON :: Brice Oligui Nguema confirme un procès pour Sylvia et Noureddin Bongo

Le général Brice Oligui Nguema a écarté toute possibilité de libération de Sylvia Bongo et de son fils Noureddin Bongo, affirmant qu’un procès équitable aura lieu. Cette déclaration a été faite le 25 mars 2025 lors d'une interview à France 24 et RFI à Libreville.

Un procès annoncé et une culpabilité présumée

Depuis leur arrestation en août 2023, Sylvia Bongo et son fils sont accusés d'actes graves liés à la gestion du pouvoir sous Ali Bongo. Oligui Nguema a insisté sur le fait que leur culpabilité ne faisait aucun doute et a affirmé que "c'est facile pour un voleur de dire qu'il est innocent". Selon lui, Ali Bongo ne signait aucun document officiel, suggérant que des décisions étaient prises à son insu.

Une défense vigoureuse de la famille Bongo

Cette version des faits a été contestée par Jalil Bongo, fils cadet d'Ali Bongo. Il a publié un message sur X le 27 mars 2025, affirmant que son père avait bien signé des documents, notamment la nomination d’Oligui Nguema comme chef de la Garde républicaine. Il a aussi rappelé que l’utilisation d'un cachet était temporaire et connue de tous.

Une stratégie de contre-offensive

Face aux accusations de torture et de mauvais traitements contre Sylvia et Noureddin Bongo, révélées par Mondafrique, le régime avait initialement choisi de ne pas réagir. Brice Oligui Nguema avait ensuite qualifié ces informations "d'agitation médiatique", avant d'évoquer la possibilité d'une libération de la famille Bongo. Mais l'annonce d'un procès marque un tournant : il choisit l'affrontement judiciaire pour légitimer son pouvoir.

Des militaires sous pression

Si Oligui Nguema affiche une certaine assurance, ses proches dans l'armée s'inquiètent. Quatre officiers de la Garde républicaine sont poursuivis par la justice française, dont deux des frères du chef de l'État. Ces derniers, habitués aux luxes parisiens, redoutent de devoir répondre de leurs actes devant la justice internationale.

Malgré les tensions, Oligui Nguema tente de démontrer qu'il maîtrise la situation et ironise : "Avez-vous déjà vu un général qui a peur de quelqu'un ?"

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