Légalité de la candidature de Maurice Kamto : Pr Jean Calvin ABA'A OYONO démonte ses détracteurs
CAMEROUN :: POLITIQUE

CAMEROUN :: Légalité de la candidature de Maurice Kamto : Pr Jean Calvin ABA'A OYONO démonte ses détracteurs :: CAMEROON

Le débat sur la légalité de la candidature de Maurice Kamto à l'élection présidentielle d'octobre prochain continue de faire couler beaucoup d'encre. Le professeur Jean Calvin ABA'A OYONO s'est récemment exprimé pour réfuter les arguments avancés par certains juristes du RDPC, notamment le ministre Jean De Dieu Momo. Selon lui, ces attaques relèvent plus de la manœuvre politique que du droit constitutionnel.

Un débat juridique ou une manœuvre politicienne ?

Lors d’un échange télévisé sur Vision 4, le professeur ABA'A OYONO a répondu aux arguments avancés contre la candidature de Maurice Kamto. Il rappelle que le fondement juridique de cette candidature repose sur l’article 15 de la Constitution, en ses alinéas 2 et 3. À ce titre, aucun texte de loi ne permettrait de l’interdire.

Selon lui, les critiques formulées contre la candidature de Kamto s’appuient sur des considérations politiciennes plutôt que sur un véritable raisonnement juridique. Il qualifie ces arguments d'« incultes juridiques » et accuse leurs auteurs de diffuser un droit du quartier, éloigné du véritable droit constitutionnel qu’il enseigne aux côtés de Kamto.

Une peur politique déguisée en débat juridique

Pour Jean Calvin ABA'A OYONO, les attaques contre Kamto ne sont qu’une tentative désespérée de détourner l’opinion. Il estime que cette agitation traduit une peur bleue face à une candidature qui pourrait bouleverser l’échiquier politique camerounais. Il rappelle qu’on ne s’intéresse pas à un adversaire insignifiant. L’acharnement contre Kamto serait donc la preuve de sa pertinence politique et de l’inquiétude qu’il suscite parmi les tenants du pouvoir.

ABA'A OYONO va plus loin en dénonçant un bilan désastreux du régime en place. Selon lui, les responsables actuels cherchent à détourner l’attention des citoyens de leurs propres échecs. Il cite un principe juridique fondamental : Nemo auditur suam propriam turpitudinem allegans (Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude pour rejeter ses fautes sur autrui).

Un appel au sursaut électoral

Finalement, ABA'A OYONO estime que la véritable cible de cette controverse n’est pas Maurice Kamto, mais plutôt les électeurs eux-mêmes. Il appelle ces derniers à ne pas se laisser distraire par les débats artificiels et à se concentrer sur l’essentiel : le bilan du pouvoir en place. Selon lui, les Camerounais doivent se préparer à un vote-sanction, une réponse massive aux dérives d’un régime qui, depuis des décennies, ne fait que « vendre du vent » à la population.

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo