Changements au Conseil de la CAF : Qui sont les grands perdants ?
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L’élection au Conseil de la CAF a livré son verdict, et plusieurs figures emblématiques du football africain se retrouvent écartées. Entre sanctions, retraits stratégiques et surprises électorales, l’instance dirigeante du football africain révèle de nouveaux équilibres de pouvoir.

Des exclusions marquantes

Exit le Malien Mamoutou Touré, surnommé « Bavieux », actuellement emprisonné depuis août 2023 pour un présumé détournement de fonds et usage de faux. Son passé politique entre 2013 et 2019 à l’Assemblée nationale malienne l’a rattrapé, le disqualifiant de toute ambition au sein du football continental.

Autre grand absent, le Béninois Mathurin de Chacus. Après un mandat jugé sans relief, il a choisi de retirer sa candidature in extremis. De son côté, la Sierra-Léonaise Isha Johansen, souvent éclaboussée par des affaires de corruption, a subi une lourde défaite avec seulement 7 voix contre 30 pour Kanizat Ibrahim.

Le Nigérian Amaju Pinnick, pourtant influent, échoue lui aussi à conserver son siège, battu d’une seule voix. Un revers inattendu pour celui qui avait jusque-là su s’imposer dans les sphères du football africain.

Un verdict révélateur des nouveaux rapports de force

Parmi les autres perdants, Me Augustin Senghor, maire de Gorée et président respecté de la Fédération sénégalaise de football (FSF), n’a recueilli que 13 voix. Un échec paradoxal pour celui qui, fort d’un excellent bilan, aurait pu inquiéter certains cercles du pouvoir. En 2021, il avait déjà dû renoncer à briguer la présidence de la CAF, acceptant à la place un poste de vice-président.

L’Ivoirien Yacine Idriss Diallo, malgré une popularité grandissante, ne parvient pas à intégrer le Top 5 du Conseil. Même constat pour le Zambien Andrew Kamanga, soutenu par le puissant COSAFA (Conseil des associations de football en Afrique australe), mais qui n’a pas su capitaliser sur cet appui.

Une redistribution du pouvoir

Ces résultats illustrent un nouvel équilibre au sein de la CAF, où l’influence politique et les soutiens en coulisses semblent peser plus que les bilans sportifs. Alors que certains ténors du football africain disparaissent du paysage décisionnel, d’autres profils émergent avec des ambitions renouvelées.

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