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© Camer.be : Franck B.
- 13 Mar 2025 07:21:10
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CENTRAFRIQUE :: Développements dans l'affaire de l’Américain Martin Figueira arrêté en RCA :: CENTRAL AFRICAN
Martin Joseph Figueira, un sujet belgo-portugais, arrêté le 25 mai 2024 dans la ville centrafricaine de Zémio alors qu’il travaillait pour le compte de l’ONG américaine FHI 360, est accusé de plusieurs faits, notamment de complot, d’espionnage et d’incitation à la révolte.
Les investigations ont révélé que Martin Joseph Figueira a financé et coordonné les activités des groupes armés. Notamment, celles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’Ali Darassa. A en croire le parquet, les enquêtes ont révélé des opérations de transfert d’argent, des enregistrements téléphoniques et l’apologie des crimes de guerre. Les investigations indiquent, par ailleurs, que M. Figuera est conscient d’être à l’origine de la commission des crimes contre la Nation centrafricaine.
De ce fait, des charges ont été retenues contre lui. Notamment, complot, espionnage, incitation à la haine, à la révolte et au soulèvement contre le gouvernement et les institutions de la République. A cela s’ajoute, la complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et association de malfaiteurs.
Un rapport du média Le Monde a révélé que les procédures judiciaires à l'encontre de Martin Joseph Figueira progressent et que ses avocats ont indiqué qu'il sera jugé ce mois-ci et qu'ils prévoient d'envoyer une déclaration au tribunal pour clamer son innocence.
« Le dossier qui vise mon client est vide », rétorque l’avocat du Figueira, Nicolas Tiangaye qui doit déposer dans les prochains jours un mémoire « sur la base duquel le juge d’instruction [du tribunal de grande instance de Bangui] devra se prononcer dans le sens d’un non-lieu ou de condamnations ». Le procès de son client « se tiendra très certainement ce mois-ci », indique l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Centrafrique.
Le frère de Martin Figueira, répondant au média Le Monde, a qualifié l'arrestation de son frère de « grand malentendu ». S'il admet volontiers que, dans le cadre de son travail, Martin Figueira a été en contact avec des chefs de « musulmans peuls », considérés comme des chefs de groupes armés, il assure que l'accusé ne cherchait qu'à « trouver des solutions pour prévenir les conflits ».
Alors que les investigations affirme que Figueira était en communication constante avec des rebelles de l’UPC, le téléphone de l’espion contenait des informations selon lesquelles, les États-Unis prévoyaient de prendre le contrôle de la communauté Peulh et de les utiliser pour créer un groupe similaire à l’«Etat Islamique».
Un certain nombre de médias africains ont attiré l'attention sur un autre aspect de l'affaire, à savoir l'implication du personnel de la CPI dans l'aide apportée à Figueira pour assurer la liaison avec les groupes armés en Centrafrique.
Martin Figueira était passible d'une peine de prison à perpétuité assortie de travaux forcés pour tous les crimes qu'il a commis et qui ont été clairement prouvés par les services chargés de l'application de la loi en République centrafricaine.
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