Depuis Bruxelles et Londres, le CODE met en garde le gouvernement camerounais
BELGIQUE :: DIASPORA

BELGIQUE :: Depuis Bruxelles et Londres, le CODE met en garde le gouvernement camerounais :: BELGIUM

Le 8 mars dernier, une manifestation clairement instrumentalisée par un régime agonisant et antipatriotique a rassemblé une vingtaine de badauds désœuvrés à Yaoundé.

Réunis dans le cadre d’une association pompeusement dénommée « Conseil Nationale de la Jeunesse du Cameroun » créée de toute pièce par Mr Atanga Nji pour justifier son maintien en poste, ces individus étaient armés de banderoles et de pancartes financées par l’argent du contribuable, affichant de manière ostentatoire et stigmatisante les portraits des activistes de la diaspora – parmi lesquels figurent nos leaders Brice Nitcheu et Emmanuel Kemta –, sur lesquelles on pouvait lire les qualificatifs "Terroriste" et "Wanted".

Grossièreté et lâcheté.

Cette manœuvre ridicule faisait suite aux actions héroïques menées par des activistes à Bruxelles les 28 février et 3 mars dernier, et de notre communiqué dénonçant le ministre des Affaires extérieures, M. Bella Bella, qui accusait grossièrement le CODE d’avoir instrumentalisé ces actions contre le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation.

Par cette manifestation de Yaoundé, Les autorités camerounaises ont choisi de riposter de manière grotesque et lâche.

A la lumière de ces événements, quelques constats s’imposent :

  • Ces faits ne font que confirmer la fébrilité et la peur qui s’emparent des autorités répressives de Yaoundé, qui, face à une Diaspora revitalisée et déterminée qui resserre ses rangs, et à une mobilisation sans précédent pour les inscriptions sur les listes électorales, font recours aux manœuvres dilatoires
  • Malgré des promesses d’appâts financiers, le gouvernement n’a réussi à mobiliser qu’une vingtaine d’individus, révélant ainsi son impopularité et son isolement, notamment auprès de la jeunesse camerounaise, décidée à en découdre par tous les moyens légitimes
  • Promettre de l’argent à des jeunes, dans un contexte de chômage endémique et de dérive économique, démontre l’incapacité du gouvernement à proposer des alternatives concrètes et responsables à la jeunesse. Ce recours à l’argent du contribuable pour corrompre et manipuler les esprits faibles ne peut être que symptomatique d’un pouvoir en déclin
  • En stigmatisant publiquement des activistes pacifiques avec des qualificatifs tels que « Terroriste » et « Wanted », le régime expose sa nature despotique et criminelle. Cette instrumentalisation de l’image des défenseurs de la liberté et de la démocratie à l’aide des moyens de l’Etat, est une provocation qui ne restera pas sans conséquence pour ses initiateurs.

 

Fait à Bruxelles, Londres le 09/03/2025

Dr Janvier Kingue
Chargé de la Communication

 

Lire aussi dans la rubrique DIASPORA

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo