Les Gardiennes de la Terre, Les Reines du Changement

Tous les huit du mois, à l'aube naissante,

Elles marchent, unies, l'âme rayonnante.

Avec des seaux d'espoir, des balais de lumière,

Les femmes camerounaises, fortes et fières.

Écoles maternelles, temples du savoir,

Elles lavent les murs pour un avenir à voir.

Hôpitaux, marchés, ruelles et places,

Leur amour transforme, efface les disgrâces.

Hommes, prenez pinceaux, prenez courage,

Peignez nos maisons, écrivez notre page.

Ensemble, bâtissons des aires de jeux,

Où les rires d'enfants s'élèvent vers les cieux.

À chaque rentrée, elles s'éveillent,

Apprennent des métiers, des savoirs qui conseillent.

Pas pour l'or ou l'argent, mais pour la sagesse,

Pour guider les petits, pour briser les faiblesses.

Elles exigent un monde propre et sain,

Où l'air est doux, où l'eau est sans faim.

Plus de déchets, plus d'indifférence,

Leur combat est une douce résistance.

Sous d'autres cieux, les femmes veillent,

Leur cœur bat au rythme des abeilles.

Elles ne dansent pas pour oublier,

Mais pour construire, pour espérer.

Laissez les bars, les bières, les braises,

Relevez la tête, brisez les chaises.

Vous êtes des reines, des bâtisseuses,

Des gardiennes de vie, des éveilleuses.

Les femmes camerounaises, debout,

Leur voix est un chant, leur souffle partout.

Elles sèment les graines du renouveau,

Et récoltent les fruits de leur ferveur, si beau.

Elles sont les gardiennes de la terre,

Leur amour est un feu, leur espoir, un verre.

Elles portent en elles le futur du pays,

Des étoiles dans les yeux, des rêves infinis.