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© Camer.be : Ben BATANA avec Omecam
- 05 Mar 2025 14:31:35
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Manœuvres électorales : Menaces d’implosion au Cameroun, violences en Belgique :: CAMEROON
L’élection présidentielle 2025 s’annonce à Grands pas. Avec des menaces d’implosion sociale au Cameroun et des violences contre les membres du gouvernement en Belgique. Le gouvernement du Cameroun est monté au créneau pour dénoncer.
Le décor sur la Permissivité de l’Etat et la Liberté d’opinions dans un environnement qui se veut démocratique est planté par Le Point, un journal de Yaoundé la capitale politique et siège des institutions du Cameroun ; « Expression confiné ». Malgré l’instauration de la loi sur la Communication, s’exprimer au Cameroun, n’est toujours pas une mince affaire. La censure autre fois reprochée à l’Etat, est désormais l’arme fatale de certains camerounais. Exposer son idée, son sentiment dans les réseaux sociaux ou dans un média, exprimer son talent artistique sur une scène, sont transformés en cauchemar. Si on n’épouse pas l’idéologie, de ces citoyens-là. Même Biya et ses ministres n’en sont pas exempts. L’Etat mis entre guillemets ?
Aussi, dans la dynamique de la Présidentielle 2025, Transition, un autre journal de Yaoundé s’interroge « le Cameroun est-il au bord de l’implosion ? ». De fait, À sept mois de l’élection présidentielle, le Cameroun est en proie à des tensions croissantes. Discours de haine, violences tribales et divisions au sein de l’opposition menacent la stabilité du pays. Alors que les candidats se déclarent en ordre dispersé, les manifestations et affrontements se multiplient, révélant une société fracturée. Sur les réseaux sociaux, le tribalisme atteint son paroxysme. Dans le même ordre d’idée, le Messager, un quotidien de Douala, la capitale économique s’indigne et la société « Au bord de la déflagration… ». Le scrutin d’octobre prochain, à l’heure où la contestation est multiforme au niveau des institutions électorales risque d’être une boîte de Pandore ouverte où des esprits de mauvais aloi pourraient se dérober et se jeter sur le Cameroun.
L’indignation s’est exportée avec les Violences conte des officiels camerounais en Belgique. « L’outrage de trop » que dénonce Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publics. Dans un communiqué signé hier, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement condamne les attaques contre le ministre de la Jeunesse et l’ambassadeur du Cameroun à Bruxelles. René Emmanuel Sadi indique que des mesures seront prises pour retrouver les auteurs, et appelle les pays amis à respecter les conventions internationales ratifiées. L’ambassadeur du royaume de Belgique a d’ailleurs été convoqué à cet effet hier au ministère des Relations extérieures.
Dans environnement marqué par la Présidentielle 2025 et les manœuvres de chaos, le journal Sans Detour de Yaoundé annonce « La mise en garde claire et ferme du Minat » Dans la verve qu’on lui connait le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji rassure que « Le ciel ne tombera pas sur le Cameroun ». A la faveur du point de presse organisé le 04 Mars dernier dans la salle des conférences de son département ministériel, le ministre a tracé la ligne rouge à ne pas franchir par les hommes politiques qui prédisent un chaos au Cameroun lors de la présidentielle d’octobre prochain, au cas où ils ne passeraient pas.
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