Entre Ruminations à caractère ethnofaciste ,jalousie et tribalisme.
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AFRIQUE :: Entre Ruminations à caractère ethnofaciste ,jalousie et tribalisme. :: AFRICA

Une actualité très étrange a dominé la fin de l’année 2024 au Cameroun et au Gabon, c’est l’affaire Foberd Gabon.

De quoi s’agissait-il exactement ? Comprenez qu’il est préférable que nous revenions à la genèse de cette scabreuse affaire qui a alimenté la polémique au sein de l’opinion publique dans ces deux « Pays frères » et voire même au-delà, puisque les spectaculaires images des perquisitions et saisies des autorités compétentes gabonaise de L’AGASA , relayées dans les Média locaux et internationaux comme Gabon24,Equinoxe TV,Canal2 International et autres réseaux sociaux, ont fait le tour du monde créant ainsi la stupeur dans les ménages et de l’inquiétude auprès de nombreux clients de cette entreprise citoyenne qui emploierait 1700 personnes sur le sol gabonais dont 80% de nationaux.1700 employés pour être plus précis est un chiffre provisoire si on s’en tient aux récents évènements – pour nous c’est une réponse ferme au détracteurs de l’entreprenariat -, qui ont fait l’actualité ces derniers jours en terre gabonaise, puisque ledit groupe, vient d’inaugurer avec faste et solennité, sous l’égide du général de Brigade Brice Clotaire d’Oligui Nguema président de la transition Gabonaise, une nouvelle unité brassicole à Owendo (Gabon).Ainsi,100 nouveaux emplois directs ont été créés dont 75 exclusivement réservés aux nationaux selon le patron Foberd Gabon.

La genèse de l’affaire

L’Agasa est l’agence Gabonaise de sécurité alimentaire. Sur le site de l’agence on peut relever in extenso ceci : « Créée en 2011, par décret n°0292 /PR /MAEPDR du 18 février 2011 modifié par le décret 0667/PR/MAEPDR du 10 juillet 2013, l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire en abrégé AGASA, résulte de la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de doter le Gabon d’une agence chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire. Cette structure est présente dans les 09 provinces du Gabon, a pour vocation d’apporter des solutions concrètes aux problèmes structurels liés à la consommation des denrées alimentaires impropres qui exposent les consommateurs à des risques sanitaires. Il s’agit donc de protéger les populations en intervenant tant sur le plan de la prévention que sur la détection et la gestion des risques d’origine animale et végétale ».

Si on s’en tient à cette déclaration d’utilité publique de l’agence, il conviendrait de dire que L’agasa est bien dans son rôle, et qu’elle ne serait ni à juger et encore moins à blâmer mais néanmoins quelques questions subsistent et sèment le doute chez de nombreux observateurs : Est-ce que toutes les procédures juridiques et administratives ayant encadré le contrôle sanitaire dans le cadre de cette malheureuse affaire avaient-elles été respectées ? In fine, les questions fondamentales qui méritent d’être posées – elles sont nombreuses – ,  sont finalement celles-ci : 

1)    Les procédures administratives et techniques comme nous le disions tantôt ont-elles vraiment été respectées dans le cadre de cette affaire ? 
2)    Les sanctions prononcées à l’encontre du groupe étaient-ils à la hauteur du préjudice subi par les nombreux consommateurs de l’enseigne ?
3)    Les stocks retrouvés dans les usines et entrepôts du groupe avaient-ils finalement atterris dans le paniers de la ménagère ou étaient-ils juste entreposés là en attendant une éventuelle destruction ou retour au fabriquant après audit et contrôle comme cela est souvent le cas dans ce genre d’activité? 
4)    Le tapage médiatique ayant accompagné les activités de l’Agasa dans cette affaire était-il nécessaire pour un résultat si minime et insignifiant? 
5)    Qui sont les commanditaires d’un tel crime économique visant à affaiblir la présence du Groupe Foberd au Gabon et à jeter de nombreux gabonais dans la rue? 
Ce qui est sûr et certain, les mêmes autorités gabonaises ont répondu de manière ferme en suspendant le directeur de l’agence – ce qui peut laisser penser à un acharnement sur le groupe Foberd ou peut être à un vice de procédure dans le cadre de cette malheureuse affaire ? seuls les autorités gabonaises sont en mesure de répondre à cette question qui intéresse de nombreux Gabonais.

Manœuvres souterraines et guerre économique

Dès que l’affaire éclate au grand jour nous décidons de nous enquérir de la situation pour tirer au clair cette étrange affaire, puisque le dossier a pris une tournure grave – pas inattendue pour ceux qui comme nous connaissons la mentalité et l’esprit tordu de certains camerounais quand il s’agit d’évoquer le cas des ressortissants de la région des Grassfields ! précisons que le promoteur et Président directeur général du Groupe Foberd est Bamiléké et camerounais, Bernard Fokou,à qui le célèbre Richard Bona a dédié toute une chanson.

Quelques temps avant le  passage de l’AGASA dans les locaux de Foberd Gabon, les employés de l’enseigne se plaignaient du mauvais traitement qui leur était réservé au sein de l’entreprise , et les autorités quant à elle se plaignaient des accords non respectés entre le Groupe et l’état gabonais. L’état gabonais qui exigeait du groupe qu’il respecte les quotas comme convenu, c’est-à-dire que 90% des emplois reste réservé aux nationaux et 10% pour les étrangers résidant sur le sol gabonais.

Le Groupe se serait justifié auprès des autorités en arguant que les nationaux n’auraient pas toujours toutes l’expertise et les compétences requises pour occuper certaines fonctions au sein du groupe, s’en serait donc suivi un bras de fer entre les autorité et la direction du groupe, ce qui aurait débouché sur ce que tout le monde a pu voir.L’Oligui Nguema ayant promis le plein emploi aux gabonais, il n’est pas exclu que cette manœuvre pouvait viser entre autres à mettre pression sur le groupe pour qu’il emploie plus de gabonais, surtout qu’une nouvelle unité brassicole était en vue à Owendo.

Par ailleurs, la compétition dans le secteur de la distribution étant rude au Gabon, les concurrents de Foberd qui ne sont autres que les Libanais et français tireraient les ficelles depuis l’ombre pour affaiblir le groupe et ainsi augmenter leur part de marché dans ce secteur juteux qu’est la grande distribution.

Tribalisme et Jalousie

Ce qui est déplorable dans cette malheureuse affaire est l’attitude de certains camerounais qui se reconnaitront – nous parlons de ceux-là qui dans leurs rêves les plus fous imaginent un état « fédéral communautaire » qui irait de Yaoundé à Libreville en passant par malabo – Nous parlons de ceux-là qui tous, pensent qu’entreprendre sur le plan économique est un crime ,une injure à la société et à leur race. Les premiers à se réjouir des déboires du groupe Foberd étaient bien certains camerounais qui ont pour mauvaise habitude de vouer leurs compatriotes aux gémonies et ceci depuis la période coloniale. On attend de ceux-là qu’ils exportent le made in Cameroun en produits manufacturés, en Know-How Technologique, en produits agricoles de haute qualité ;  on n’attend pas d’eux qu’il trahissent perpétuellement le pays en rendant le vivre-ensemble entre camerounais difficile ; On n’attend pas d’eux qui exportent leurs imaginaires complexes, leurs jalousies maladives et haines ataviques vers les pays voisins ! Nous invitons ceux-là à nous rejoindre dans la véritable lutte nationaliste pour l’autonomie et l’indépendance totale du Kamerun comme l’a exigé Manga Bell, Djoumessi Mathias, Ruben Um Nyobe, Abel Kingue ,Castor Ossendé Afana,Roland felix moumié et enfin le Grand Camarade Émile ! Cette lutte n’est pas seulement politique, elle est aussi économique et culturelle, et ça, les peuples des grassfields l’ont compris depuis, est-il interdit de faire comme eux ? Pour paraphraser un homme politique camerounais : Faut-il passer un concours pour devenir nationaliste ?

Nous tenons donc ici à féliciter les gouvernements du Cameroun et du Gabon pour la solution heureuse qui a mis fin à cette cabale et exhortons ceux qui sont actuellement aux affaires et ceux qui viendront demain de désormais considérer nos hommes d’affaires locaux comme des militants et surtout de leur donner toute la place qu’ils méritent au sein de nos sociétés!

Que Dieu bénisse tous les militants nationalistes, le Cameroun et le Gabon.
Je vous remercie

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