LA FECAFOOT A ETE MISE KO PAR LE GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS
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LA FECAFOOT A ETE MISE KO PAR LE GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS :: CAMEROON

Les membres de la FECAFOOT sont restés K.O face à l’évolution du litige qui les opposait à l’ex-sélectionneur Antonio Conceiçao. Habituée aux décisions impulsives et au sensationnalisme, la fédération a une fois de plus démontré l’irresponsabilité de ses dirigeants, qui, peu avertis en matière de droit, ont pris des décisions sous le coup de l’émotion. Ce manque de rigueur et de vision stratégique expose aujourd’hui l’image du football camerounais à des sanctions internationales et impose un lourd fardeau financier à l’État. J’avais prévenu : « Vous verrez les catastrophes, et le pire est encore à venir tant que ces dirigeants restent en place. »

Un Risque d’Exclusion Évitée de Justesse

Le Cameroun a échappé de peu à une exclusion des compétitions FIFA et CAF. Face à l’inaction de la FECAFOOT, le Gouvernement camerounais a dû prendre en charge une dette de plus d’un milliard de FCFA, une somme colossale qui aurait pu être évitée si les décisions avaient été prises avec plus de réflexion et de concertation. Bien que cette intervention ait sauvé l’avenir des Lions Indomptables, elle soulève une question essentielle : jusqu’à quand la FECAFOOT continuera-t-elle à mettre en péril l’image du Cameroun par des choix irréfléchis et coûteux ?

Une Gouvernance Défaillante Qui Se Répète

L’affaire Antonio Conceiçao n’est pas un cas isolé. Elle est le symptôme d’un dirigisme défaillant, où les décisions sont prises sans anticipation des conséquences juridiques et financières. La rupture abusive du contrat du sélectionneur portugais aurait dû être gérée avec plus de prudence, en prenant en compte les implications légales et contractuelles. Pourtant, malgré de multiples appels à la raison, ceux chargés de prendre les décisions, obnubilés par leur pouvoir à la tête de la FECAFOOT, ont persisté dans leur entêtement, plaçant une épée de Damoclès au-dessus de leur propre tête. Pourquoi faut-il toujours attendre que l’État intervienne pour réparer les erreurs d’une institution censée être autonome et responsable ?

Le Football Camerounais, Otage de l’Amateurisme ?

Le football au Cameroun est une fierté nationale, un vecteur d’unité et un outil puissant du rayonnement du pays sur la scène internationale. Mais comment espérer progresser lorsque ceux qui en assurent la gestion accumulent erreurs stratégiques, crises inutiles et tendances autocratiques ? Tout récemment encore, ces mêmes dirigeants, déjà en difficulté avec l’affaire Conceiçao, se sont lancés dans des menaces de limogeage précipité du sélectionneur Marc Brys. Il est évident que la FECAFOOT fonctionne sans réelle vision à long terme, naviguant au gré des caprices et des intérêts personnels. L’État, en prenant en charge cette dette colossale, a évité une humiliation qui aurait entaché la réputation des Lions Indomptables et compromis leur avenir dans les compétitions internationales. Cependant, cette intervention ne doit pas être perçue comme un chèque en blanc. La FECAFOOT doit rendre des comptes.

Un Appel à une Gouvernance Plus Rigoureuse

Il est impératif que la FECAFOOT comprenne que gérer une fédération de football ne se limite pas à nommer et limoger des sélectionneurs ou à orchestrer des luttes de pouvoir internes. Une organisation de cette envergure doit être dirigée avec professionnalisme, transparence et responsabilité. Les décisions majeures doivent être prises avec une analyse approfondie des conséquences financières et juridiques. Les contrats doivent être respectés ou, en cas de rupture, gérés avec une stratégie légale intelligente pour éviter des sanctions onéreuses. Les ressources financières ne doivent plus être dilapidées par manque d’anticipation, surtout dans un contexte où chaque franc du Trésor public doit être optimisé. Le football camerounais ne peut plus être dirigé par l’improvisation et la précipitation. Si la FECAFOOT veut véritablement honorer le football national, elle doit se montrer à la hauteur des exigences d’une gestion moderne, sous peine de voir l’État intervenir encore et encore pour rattraper ses erreurs. Mais c’est aussi bien, puisqu’il fallait que chacun voit au grand jour cette folie s’étaler.

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