BUKAVU : LES REBELLES DU M23 ET SES ALLIES TOMBERONT
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La brume matinale se dissipait sur Bukavu hier matin lorsque la vraie guerre a commencé  dévoilant le théâtre d’une victoire historique de l’armée républicaine. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), dans une manœuvre d’une précision stratégique remarquable, ont  repris la ville entre les  mains des rebelles du M23. Ce n’était pas qu’une bataille remportée, c’était une démonstration de force et de ruse. Le président Félix Tshisekedi, tel un stratège, avait par l’entremise de ses officiers  attiré l’ennemi dans une embuscade magistrale, feignant la faiblesse pour mieux refermer l’étau de la défaite qui planait sur lui. Il l’avait annoncé, il l’avait promis : aucune négociation ne serait possible avec les rebelles. Ce combat n’était pas seulement militaire, il était symbolique et désormais il  marque la grande reconquête et  la réaffirmation de la souveraineté congolaise sur un territoire trop longtemps disputé et martyrisé.

L’Erreur de Kagame : Un Chant du Cygne ?

À Kigali, les murs du pouvoir tremblent. Depuis trente ans, Paul Kagame impose sa volonté sur les Grands Lacs, avançant ses pions pour créer le choc. Mais cette fois, il avait fait un faux pas. Son offensive sur Bukavu s’est révélée être un piège mortel. Les FARDC, loin d’être acculées, avaient verrouillé les accès et forcé l’ennemi à s’enliser. Là où le Rwanda espérait une victoire éclair, il n’a trouvé que résistance et contre-attaque fulgurante. Aujourd’hui, Kagame voit un front uni se dresser contre lui : Angola, Afrique du Sud, Burundi, des nations jusqu’ici spectatrices qui se rangent désormais du côté de la RDC. L’étau se resserre, la domination rwandaise chancelle.

Un Empire Qui Vacille

Le retrait précipité des forces rwandaises vers Murhesa n’est pas qu’une manœuvre militaire, c’est un aveu de faiblesse. Depuis des années, le M23 servait de bras armé officieux au Rwanda, infiltrant, terrorisant, façonnant l’Est congolais à l’image des ambitions de Kagame. Mais aujourd’hui, les cartes ont changé de main. Les rapports des Nations Unies confirment ce que Kinshasa dénonçait depuis toujours : l’ombre du Rwanda derrière le M23. Loin d’être un secret de guerre, cette alliance est devenue un fardeau diplomatique, affaiblissant la position de Kigali sur l’échiquier international. Bukavu est tombée, et avec elle, c’est une partie de l’influence rwandaise dans la région qui vacille.

Un Conflit à l’Aube d’un Nouveau Chapitre

Le recul rwandais ne signifie pas la fin du conflit. Les troupes de Kagame rôdent encore, et le M23, bien que défait, cherche à se regrouper. L’arrivée des forces burundaises ajoute une nouvelle complexité à une situation déjà explosive. La pression diplomatique sur le Rwanda s’intensifie, et les appels à cesser son soutien aux rebelles se font plus pressants. Le monde entier observe, les grandes puissances scrutent chaque mouvement. Kagame a-t-il encore une carte à jouer, ou cette bataille marquera-t-elle le début de son déclin ? L’histoire retiendra que ce jour-là, la RDC a refusé de plier.

L’Heure de la Chute : L’Ultime Bataille de Kagame

Le vent du destin souffle sur l’Afrique des Grands Lacs, et avec lui s’efface l’ombre d’un règne autrefois intouchable. Paul Kagame, qui jadis faisait trembler la région d’un seul ordre, verra  son empire s’effriter, ses lignes se fissurer, son armée vaciller sous les assauts d’une coalition déterminée. Ce n’est plus l’homme invincible d’il y a trente ans, ce n’est plus le stratège infaillible que l’histoire a retenu. Dans l’art des guerres, on ne remporte jamais deux fois la même victoire. Napoléon a régné, il a conquis, puis il a chuté sous le poids de ses propres ambitions, rattrapé par l’inévitable. Il en sera de même pour Kagame. L’histoire ne répète pas ses triomphes, elle orchestre les déclins. Les généraux victorieux finissent toujours par affronter une armée qu’ils ne peuvent vaincre.

L’heure est venue de briser ce cycle infernal, de libérer Bukavu, Goma, le Kivu tout entier, d’arracher à cette région l’étau d’une guerre qui ne profite qu’à ceux qui la fomentent. La république démocratique du  Congo, l’Angola, l’Afrique du Sud, tous les bastions de la stabilité africaine doivent s’unir pour porter le coup final. Ce n’est plus une question de stratégie, c’est une nécessité. La paix ne se négocie pas avec ceux qui vivent du chaos. La guerre est un fléau, mais elle a ses justes causes. Aujourd’hui, la cause est celle d’une Afrique qui refuse de plier, d’un peuple qui exige son territoire, sa souveraineté, son avenir. Kagame est fini, mais tant que nous le percevrons comme le maître du jeu, il continuera à exister. Le doute est son dernier rempart, l’audace est notre ultime arme. L’heure de la chute a sonné. Que l’histoire s’écrive avec les armes de la justice et non celles de la domination. Le dernier chapitre du règne de Kagame commence aujourd’hui.

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