Paris, l’éternelle capitale du monde.
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Quand vint le moment de choisir une destination, on me proposa un poste à Genève, un excellent poste dans le domaine des ressources humaines et de la formation, en parfaite adéquation avec le travail que je venais d’effectuer en Afrique. Ma réponse jaillit sans hésitation : « Vous me proposez un bon poste à Genève, Paris ne m’a rien offert, mais je vais à Paris.  C’est là où tout se passe. » Le même jour, j’arrivai à Paris. Dès mon atterrissage, tout m’entourait : les femmes, le vin, la gastronomie, la mode, et les plus belles blagues du monde. Pour rien au monde je ne pourrais vivre ailleurs, car Paris sera toujours Paris.

C’est la seule ville où les clichés sont vrais, l’unique endroit où le monde ne s’arrête jamais. Le passant y voit une ville, mais le Parisien voit le monde. Il faut six ans pour devenir un véritable Parisien. Une fois ce statut acquis, il domine le monde partout où il passe, que ce soit dans le showbiz, l’art ou les sciences. Un Parisien, une fois reconnu comme tel, n’a plus peur des forces obscures, car il est un être à part. Un Parisien n’est pas un Marseillais, un Londonien ou un Milanais. Un Parisien est un Parisien.

Les poètes disaient : « On peut être analphabète, mais on se hisse dans cette ville. » On ne saurait être muet dans une ville qui vous parle. L’air est léger à Paris, mais sur la route coule un sirop, une essence unique, une effervescence propre à la capitale. La senteur de chaque Parisien contribue à chasser les vents mauvais venus d’ailleurs. À Paris, on ne contemple pas la ville, il faut un guide. Et ce guide, c’est la providence elle-même. Pour une petite fille de six ans, Paris est une poupée qu’elle emporte à chaque voyage.

Quand la nuit tombe sur Paris, un voile doré enveloppe ses rues, et la ville s’illumine comme un oiseau de minerve  suspendu entre ciel et terre. Sous le halo des réverbères, les pavés frémissent  les pas de ceux qui s’aiment, les quais de Seine deviennent le théâtre des clapotis, et les terrasses des cafés vibrent au rythme des cœurs battants. Ici, chaque regard croisé peut être une promesse, chaque instant un début d’histoire. Paris ne se contente pas d’être une ville, elle séduit, envoûte, enlace. Elle a ce don rare de transformer une simple promenade en une évasion romantique, où chaque pont devient un serment, chaque balcon une confession, et chaque ruelle un secret à dévoiler. À Montmartre, l’amour se peint sous la douceur d’un coucher de soleil ; au pied de la Tour Eiffel, il s’écrit en lettres d’or  sur la rétine des rêveurs.

Paris ne promet rien, mais elle donne tout. Elle ne force pas l’amour, elle le suggère, elle l’inspire, elle le fait éclore. Ceux qui s’y abandonnent ne reviennent jamais les mains vides, car ici, l’amour n’est pas une illusion : il est l’essence même de la ville lumière. À Paris, il n’y a pas de méchants, car ici, la méchanceté est une forme de bonté. Les gens ont le verbe pour détruire le mal. L’amour à Paris est inépuisable, car on adore son travail, on le fait avec élégance, et le soir, on va célébrer. À Paris, on ne « réagit » pas, on « agit ». Après une soirée, ton amour te dit : « Je veux un bébé. » Et le lendemain, le bébé est là. À Paris, tout le monde peut tenter sa chance, mais soyez-en sûrs : c’est un Parisien qui gagnera. La fête du GURU a tout dit dans ce décor parisien, et Longue Longue l’a magnifié. Mettez deux milliards de personnes au fond des mers, le Parisien sortira sa tête en premier. Paris sera la tête du monde… si elle ne l’est pas déjà.

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