Shanda Tonme:« Le Cameroun est à construire et non à détruire »
CAMEROUN :: POINT DE VUE

Shanda Tonme:« Le Cameroun est à construire et non à détruire » :: CAMEROON

Monsieur Shanda Tonme, Médiateur Universel, Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (COMICODI) et Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR), condamne avec fermeté les errements haineuses et tribalistes de certains Camerounais. 

Selon lui, "L’époque des mémorandums doit être laissée dans les archives, même si personne ne peut empêcher les uns et les autres, de s’y référer pour des lectures de culture générale. Ceux qui jouent à soulever les foules et à susciter des rancœurs à partir des comptabilités cyniques de toutes natures, doivent ranger leurs plumes, fermer leur bouche et se taire définitivement.  Si tel est l’urgence, alors, il faudrait laisser mourir de leur propre mort, les esprits pervers qui savent pourquoi ils veulent allumer des incendies."

Lire l'intégralité de sa communication en dessous  

Déclaration de circonstance FORTE relative aux errements ethno-tribaux et régionalistes  de quelques brebis égarées en quête de visibilité politique

ELUS ET LEDADERS D’OPINION, CHEFS POLITIQUES, INTELLECTUELS ET HOMMES DE MEDIAS CONFONDUS

L’heure est à l’accompagnement pour la paix, à l’apaisement des passions et à la responsabilisation de chacun et de tous. Dans le contexte actuel de notre pays, rien ne doit, rien ne devrait, rien ne saurait être fait pour accentuer les divisions, soulever les passions, encenser les radicalismes, nourrir des frustrations et promouvoir des instincts de vengeance et autres règlements des comptes.

L’époque des mémorandums doit être laissée dans les archives, même si personne ne peut empêcher les uns et les autres, de s’y référer pour des lectures de culture générale. Ceux qui jouent à soulever les foules et à susciter des rancœurs à partir des comptabilités cyniques de toutes natures, doivent ranger leurs plumes, fermer leur bouche et se taire définitivement.  Si tel est l’urgence, alors, il faudrait laisser mourir de leur propre mort, les esprits pervers qui savent pourquoi ils veulent allumer des incendies.

Le plaidoyer n’a rien d’anodin, parce qu’il intervient au lendemain de la publication du rapport sur le passé trouble de nos rapports avec la France, et après les élucubrations obscènes, déplorables et irresponsables d’un élu de la nation. 

C’est lieu d’inviter tous nos compatriotes à accompagner tout ce qui est positif et va dans le sens de la paix, de l’apaisement, du pardon et de la tolérance, et d’ignorer tout ce qui fait exactement le contraire. La vérité c’est que personne ne sera jamais plus tribaliste qu’un autre dans notre pays, vu le système de gouvernance que nous avons tous explicitement ou implicitement accepté. De même, il convient d’admettre que nous sommes individuellement et collectivement responsables de l’état de notre pays, de ses travers et de ses réussites même approximatives.

De grâce, que l’élu mis en cause se repente ou pas, il est seul à comprendre, à supporter et à subir le mal qu’il nous fait en ce moment précis. Nous aspirons à une société de responsabilité, de compétence, de mérite et de travail, et non de promotion d’un partage et des divisions bêtes et improductives structurées sur la politique d’un gâteau national abject où les cancres croiseront les bras, et tireront tout le pays vers le bas. Aucun parent n’envoie son enfant à l’école avec la consigne d’être dernier ou paresseux, nous les voulons premiers, travailleurs et conquérants. Mais si d’hasard, quelques esprits demeurent attardés, la conscience nationale sur la nécessité de la paix, de la tolérance et du pardon, nous impose de les supporter et de continuer à leur dire la vérité opportunément, à les ramener sur le droit chemin, et surtout de leur marteler la profession de foi de foi selon laquelle, et c’est Paul Biya en personne, président de la république et premier de nous tous qui fixe les termes de référence : 

« Quel Cameroun voulons-nous pour nos enfants » ? 
« Le Cameroun est à construire et non à détruire ».

Yaoundé, le 03 février 2025

Lire aussi dans la rubrique POINT DE VUE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo