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© Camer.be : Toto Jacques
- 31 Jan 2025 00:00:00
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Jacques Fame Ndongo répond à Le Popoli et défend son rôle de chef traditionnel au Cameroun :: CAMEROON
Dans une réponse cinglante à la caricature publiée par le journal Le Popoli, Jacques Fame Ndongo, chef traditionnel de Nkolandom, a défendu avec vigueur sa légitimité et assumé son soutien à la candidature du Président Paul Biya pour les élections présidentielles de 2025. Cette réaction intervient après que le journal satirique ait remis en question l'authenticité de sa position de chef traditionnel, suscitant un débat sur la pertinence des soutiens politiques des chefs traditionnels.
Fame Ndongo, qui est également reconnu comme chef de 3ème degré depuis 1999 (par arrêté préfectoral), a pris soin de rappeler son héritage familial riche et profondément ancré dans l'histoire de son village natal. Il a souligné que son arrière-grand-père paternel, Eugen Ndongo Ossoubita, fut chef de 3ème degré de Nkolandom de 1902 à 1920, période durant laquelle il joua un rôle crucial dans la protection et la gestion de la communauté locale. La statue érigée en son honneur à l'entrée du village de Nkolandom témoigne de son importance historique.
Il a ensuite tracé un parcours généalogique détaillé, illustrant comment ses ancêtres successifs ont maintenu leur statut de chefs traditionnels, même sous le protectorat allemand et le mandat français. Ce faisant, il a non seulement réfuté les accusations lancées par Le Popoli, mais a aussi affirmé avec force qu'il assume pleinement son rôle de chef traditionnel.
En ce qui concerne son soutien à Paul Biya, Jacques Fame Ndongo ne s'est pas dérobé. Il a clairement exprimé son engagement envers la candidature du Président sortant, désigné par certains comme le « Fon des Fon ». Selon lui, le soutien des chefs traditionnels à des candidats politiques est tout à fait légitime et respecte les lois et règlements de la République. Ce soutien, dit-il, « vaut son pesant d'or », car il reflète une confiance et une reconnaissance profondes envers un leader national.
En conclusion, la réponse de Jacques Fame Ndongo à Le Popoli pourrait marquer un tournant dans la manière dont les chefs traditionnels sont perçus et respectés dans le processus démocratique au Cameroun. En assumant son rôle et en défendant son héritage, il espère non seulement renforcer la transparence mais aussi encourager une participation accrue des citoyens dans le processus électoral.
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