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© AFRIKSURSEINR : Calvin DJOUARI
- 30 Jan 2025 13:18:43
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FRANCE :: Zack Mwekassa : un imposteur des réseaux
» Que leur silence ne vous arrête pas.
Que leur absence ne vous fasse pas douter de vous.
Ils le font exprès, ils veulent vous faire hésiter, ils veulent éteindre votre feu, ils veulent vous pousser à douter de vos capacités.
Restez concentré Continuez à faire ce que vous faites.
Vous êtes en train de gagner. »
C’est en ce terme que Zack Mwekassa s’est exprimé sur sa page. Mais que voulait-il réellement dire ? Le saura-t-on jamais ? Il semble lui-même perdu, ne sachant s’il s’adresse à lui-même ou à ses ouailles qui le suivent aveuglement. Un texte qui n’est pas fluide manque de consistance. Ce pauvre hère, pseudo-intellectuel, propulsé influenceur par on ne sait quel hasard, s’est rêvé objecteur de conscience sur les réseaux sociaux. Pourtant, chaque fois qu’on lui a demandé de justifier son parcours, il s’est retrouvé démuni, incapable d’apporter la moindre preuve de sa légitimité ne présentant que des gants comme toute référence culturelle. Là encore, il se révèlera comme un géant aux pieds d’argile. C’est tout à fait normal, puisque mafflu tel qu’il est, il n’en fallait pas plus pour que les mécènes du noble art se trouve sur son chemin pour faire de lui un encaisseur de coups dans un ring. Arrivé au Cameroun il y a quelques années, cet homme, accompagné d’un ami, nourrissait le sombre dessein de s’offrir une aventure avec une Camerounaise, dans l’unique but de l’humilier dans son intimité.
Mais plus rusée qu’eux, la jeune femme déjoua habilement leur stratagème, les tournant en ridicule dans leurs élans pervers. Pris de court et humilié à son tour, il quitta précipitamment le pays par le nord, craignant d’être neutralisé. Depuis ce jour, il voue une haine bestiale envers les Camerounais, oubliant que c’est lui-même qui, le premier, avait cherché à déshonorer l’une des leurs. Parenthèse éphémère du monde numérique, il disparaîtra des réseaux un jour comme il est apparu, emporté par le flot des tendances qui l’ont vu naître. Un temps, il s’est même voulu écrivain, mais l’illusion n’a pas tardé à se dissiper : ses prétendues réflexions n’étaient que des traductions maladroites d’articles américains, actualisés au gré des circonstances. Lorsqu’on lui fit remarquer son manque criant de créativité, il s’empressa de s’entourer d’un ami plus habile à manier les mots. Mais hélas, ce dernier, lui aussi en panne d’inspiration, finit par ressasser inlassablement les mêmes idées, ce qui eut tôt fait d’exaspérer son mentor, le poussant à s’en débarrasser.
Zack, malgré une popularité malsaine acquise à force d’errer sur les réseaux sociaux, ne saurait en aucun cas être érigé en modèle. Peut-on seulement le comparer à de véritables penseurs camerounais tels que Nyamsi, JP Remy, Achille Mbembé, Martial Bissog ou même moi-même ? Certainement pas. Zack n’est qu’un amas informe de ragots, un ramassis de bruits sans substance, voué à l’oubli. Il est semblable à ces arbres stériles qui, du bord du chemin, contemplent avec amertume le passage des véritables intellectuels, les envient en silence, mais restent irrémédiablement enracinés dans leur insignifiance. Son texte du jour que signifie-t-il en réalité ? Evoque-t-il la guerre entre temps qui sévit dans son pays ? La pensée n’est pas fluide. Analysons son texte :
Il est erroné de croire que le silence ou l’absence des autres sont systématiquement des manœuvres délibérées destinées à nous freiner. Cette vision suggère une opposition permanente entre soi et le monde, comme si chaque absence de soutien était une attaque dissimulée. Or, la réalité est bien plus nuancée : les autres ne sont pas toujours dans une démarche de sabotage, ils ont simplement leurs propres préoccupations, leurs propres batailles, et leur propre vision des choses. Interpréter chaque absence comme une volonté de nous faire douter, c’est s’enfermer dans une posture de défiance qui nous coupe d’éventuels alliés. Parfois, le silence est simplement un appel à la réflexion, une occasion de questionner notre démarche plutôt que de nous enfermer dans l’idée que nous devons avancer coûte que coûte, sans jamais nous remettre en question.
Gagner ne signifie pas toujours foncer droit devant en ignorant les signaux extérieurs. La véritable force réside dans la capacité à écouter, à analyser et à comprendre pourquoi certains ne réagissent pas comme nous l’attendons. Peut-être que nos actions ne résonnent pas encore comme elles devraient, peut-être que notre approche mérite d’être affinée. Rester concentré est important, mais cela ne doit pas nous empêcher d’ajuster notre trajectoire lorsque cela est nécessaire.
L’orgueil de l’indifférence peut être une illusion dangereuse. Ce n’est pas parce que l’on persiste que l’on progresse. Ce n’est pas parce que l’on avance seul que l’on gagne. Parfois, savoir écouter l’absence de soutien est une forme de sagesse qui permet de transformer un chemin solitaire en une route partagée et bien plus fructueuse. Il faut qu’il remette en question ses certitudes et qu’il essaie de grandir. Mais en attendant désormais sur tout ce qu’il publie, nous allons lui servir de boussole qui l’aidera à ajuster sa trajectoire vers un mérite.
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