Scandale de corruption des chefs traditionnels avant l'élection présidentielle d'octobre
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CAMEROUN :: Scandale de corruption des chefs traditionnels avant l'élection présidentielle d'octobre :: CAMEROON

Une affaire de corruption politique secoue l'Ouest Cameroun à quelques mois de l'élection présidentielle Cameroun d'octobre 2025. Dix chefs traditionnels sont au cœur d'une polémique impliquant des versements présumés de 7 millions de francs CFA chacun en échange de leur soutien à Paul Biya, président sortant.

L'affaire a éclaté suite à une réunion controversée au Palais des Congrès de Yaoundé, où ces gardiens de la tradition ont publiquement appelé le président sortant à briguer un nouveau mandat. Cette déclaration, loin d'être spontanée, aurait été motivée par des enveloppes substantielles, selon plusieurs sources concordantes.

Les chefs traditionnels impliqués représentent des localités majeures de la région de l'Ouest :
- Le chef Bamougoum, Moumbe Fotso
- Le chef Bangangté, Moluh Seidou
- Le chef Bamoun, Njoya Nabil
- Le chef Bandjoun, Djomo Kamga
- Le chef Babadjou, Kaffo Sambankeng
- Le chef Bafoussam, Njitack Ngompe
- Le chef Baham, Max Pokam
- Le chef Bamendjo, Tchio Maurice
- Le chef Balessing, Fouamene Pascal
- Le chef du groupement Mbo Sanzo, Eloumba

Cette révélation soulève des questions cruciales sur l'intégrité du processus électoral et le rôle des autorités traditionnelles dans la corruption politique au Cameroun. Les chefs traditionnels, censés être les garants des valeurs ancestrales, se retrouvent au centre d'un scandale qui ébranle leur crédibilité.

L'impact de cette affaire sur l'élection présidentielle Cameroun pourrait être significatif, particulièrement dans la région de l'Ouest, traditionnellement considérée comme une zone électorale stratégique. Le montant total de 70 millions de francs CFA révèle l'ampleur des moyens déployés pour influencer les leaders d'opinion traditionnels.

Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, fait face à une contestation grandissante de sa légitimité. Cette nouvelle controverse s'ajoute aux nombreuses critiques concernant la transparence du processus électoral camerounais.

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