Kah Walla convoquée au SED : enquête sur atteinte à la sûreté de l’État et financement du terrorisme
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Edith Kah Walla, présidente du Cameroon People's Party (CPP), a été convoquée le 27 janvier 2025 par le Service Central des Recherches Judiciaires de la Gendarmerie Nationale (SED). Cette convocation intervient dans le cadre d’une enquête visant plusieurs personnalités, dont Me Alice Nkom, Maximilienne Ngo MBE et Me Emmanuel SIMH. Les accusations portent sur des infractions graves, notamment une tentative d’atteinte à la sûreté de l’État et un financement du terrorisme.

L’enquête a été initiée suite à une plainte déposée par une organisation mystérieuse, l’Observatoire pour le Développement Sociétal (ODS). Cette structure, peu connue du grand public, accuse Kah Walla et d’autres figures de la société civile et du barreau camerounais d’avoir commis des actes portant atteinte à la sécurité nationale. Les détails précis des accusations restent flous, mais elles incluent également d’autres infractions non encore spécifiées.

Absente du territoire national au moment de la convocation, Kah Walla a demandé un report de son audition. Celle-ci a été reprogrammée pour le jeudi 30 janvier 2025. Cette affaire intervient dans un contexte politique tendu au Cameroun, où les défenseurs des droits humains et les opposants politiques font souvent face à des pressions judiciaires.

Le CPP, parti dirigé par Kah Walla, a réagi vivement à cette convocation. Dans un communiqué, le parti a appelé « toutes les forces démocratiques, les citoyens engagés et la communauté internationale à rester mobilisés face à ces dérives qui menacent l’état de droit et la démocratie au Cameroun ». Cette déclaration souligne les préoccupations croissantes concernant la liberté d’expression et les droits politiques dans le pays.

Kah Walla, figure emblématique de l’opposition camerounaise, est connue pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence. Son implication dans cette affaire suscite des interrogations quant aux motivations réelles derrière cette enquête. Certains observateurs y voient une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix critiques du régime en place.

L’affaire a également attiré l’attention de la communauté internationale, notamment des organisations de défense des droits de l’homme. Ces dernières suivent de près les développements de cette enquête, craignant qu’elle ne soit utilisée comme un outil de répression politique. La situation reste tendue, et les prochains jours seront cruciaux pour comprendre les implications de cette convocation.

En attendant, Kah Walla et son équipe se préparent à faire face à cette épreuve judiciaire. Leur détermination à défendre leurs droits et à protéger les acquis démocratiques du Cameroun reste intacte. Cette affaire pourrait bien devenir un tournant dans l’histoire politique récente du pays.

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