Crise sécuritaire au Septentrion : Boko Haram et enlèvements plongent la région dans le chaos
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La crise sécuritaire dans le Septentrion du Cameroun atteint un niveau alarmant. Dans la nuit du 22 au 23 janvier 2025, des terroristes présumés de Boko Haram ont lancé une attaque dévastatrice dans le village de Djibril, situé dans l’arrondissement de Mayo Moskota. Cet assaut s’ajoute à une série d’attaques récentes, dont des enlèvements et des braquages, qui plongent les populations locales dans la peur et le désarroi.  

Une attaque d’une violence inouïe  
L’attaque de Djibril a été marquée par une violence extrême : des habitants massacrés, du bétail volé et des denrées alimentaires récemment récoltées emportées. Bien que le bilan exact reste à établir, les pertes humaines et matérielles sont considérables. Cette attaque survient peu après une autre attaque contre des voyageurs sur la Route nationale N01, près de Waza, confirmant une escalade de la violence dans la région.  

La recrudescence des activités criminelles  
La situation sécuritaire, déjà préoccupante en raison des attaques répétées de Boko Haram, s’aggrave avec la montée en puissance des coupeurs de route, des braquages à domicile et des enlèvements avec demande de rançon. Récemment, un pasteur de l’Union des Églises Évangéliques du Cameroun (UEEC) a été enlevé à Touboro, rejoignant une longue liste de victimes, dont des enseignants dans la Bénoué et le Faro. Ces actes plongent les familles dans la désolation et les populations rurales dans l’incertitude.  

Des conséquences dramatiques  
Les conséquences de cette crise sont multiples :  
- Économiques : Les villages, pourtant zones agricoles cruciales, se vident de leurs habitants.  
- Sociales : Les villes voient une explosion démographique, exacerbant la pauvreté et le chômage des jeunes.  
- Politiques : Le climat est tendu, avec des personnalités politiques impopulaires recourant à la répression pour étouffer les contestations.  

Le MRC exige des actions concrètes  
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), dirigé par Maurice Kamto, condamne fermement ces attaques et appelle le gouvernement à agir avec plus de détermination. Le parti demande que des moyens supplémentaires soient mis à la disposition des forces de défense et de sécurité pour protéger efficacement les personnes et les biens.  

Un message d’espoir  
Malgré l’horreur, le MRC appelle les populations à ne pas perdre espoir. Maurice Kamto réaffirme sa conviction qu’un Cameroun nouveau est possible, un Cameroun où la sécurité et la justice prévaudront.  

La crise sécuritaire dans le Septentrion exige une réponse urgente et coordonnée. Les attaques de Boko Haram, les enlèvements et les braquages ne peuvent plus être ignorés. Il est temps pour le gouvernement et la communauté internationale d’agir pour protéger les populations et rétablir la paix dans cette région stratégique. 


LA CRISE SECURITAIRE S’AGGRAVE DANS LE SEPTENTRION
Dans la nuit du 22 au 23 janvier 2025, des individus lourdement armés, décrits comme étant des terroristes de la bande criminelle Boko Haram, ont perpétré une razzia d’une violente inouïe  dans le village dit DJIBRIL situé dans l’arrondissement de Mayo Moskota. Le bilan précis de cet assaut n'est pas encore établi, mais il est très lourd : des habitants massacrés, du bétail et des  denrées alimentaires récemment récoltées des champs emportés. 

 Cette attaque survient seulement quelques jours après une autre lancée contre des voyageurs sur la Route nationale N01, non loin de Waza.

La situation sécuritaire très préoccupante, qui était limitée jusque-là aux attaques répétitives de Boko Haram, connaît une aggravation avec la recrudescence des activités criminelles des coupeurs de route, des braquages à domicile et surtout des enlèvements avec demande de rançon dans la zone située le long de la dorsale Est qui touche les régions du Nord et de l’Adamaoua. Il en est ainsi, par exemple de l’enlèvement récent d’un Pasteur de l’Union des Églises Évangéliques du Cameroun (UEEC) à Touboro par des hommes armés. Cet enlèvement qui s’ajoute à plusieurs autres dont ont été victimes des enseignants en service dans la Bénoué et le Faro, place de nombreuses familles dans la désolation et plonge les populations rurales dans l’incertitude et le désarroi. 

Les conséquences de ces actes de barbaries sont dramatiques sur les plans économique,  social et politique: plusieurs villages qui sont d'importantes zones agricoles se vident de leurs populations, les villes connaissent une explosion démographique dans un contexte de pauvreté, de chômage de jeunes et de recrudescence de la criminalité. Le contexte politique est très tendu. Des personnalités politiques impopulaires autant par leur inaction que par leurs résultats médiocres se livrent à diverses formes de répression contre les contestataires : arrachement des biens, notamment des champs, expéditions punitives, assassinats, instrumentalisation de l’appartenance ethnique ou religieuse etc. 

Le MRC condamne fermement ces multiples attaques contre les populations laborieuses et pacifiques des Régions de l'Extrême-Nord, du Nord et de l'Adamaoua. Il demande au  Gouvernement plus d’action et de volonté politique, notamment en mettant davantage de moyens appropriés à la disposition des forces de défense et de sécurité pour assurer la protection efficace des personnes et des biens dans ces régions de notre pays. 
Aux familles des victimes et à ceux qui vivent dans la désolation et la peur, nous leur demandons de ne pas baisser les bras, car un Cameroun nouveau est possible. Ensemble nous allons le faire advenir.



Fait à Yaoundé le 25 janvier 2025
Maurice KAMTO, Président National du MRC

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