Le banditisme politique à l’ére du renouveau  Camerounais.
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Le banditisme politique à l’ére du renouveau Camerounais. :: CAMEROON

Une note de la coalition des partis politiques de l’opposition, portant révision de la loi électorale, a été adressée au président de la République et déposée au palais présidentiel en novembre 2021. Quatre ans après, elle n’est toujours pas parvenue à son destinataire.  

Cette révélation a été faite par Patricia Tomaino Ndam Njoya, présidente du parti politique de l’opposition Union Démocratique du Cameroun (UDC). Elle est également rapporteure de la plateforme pour la réforme du système électoral. Le quotidien Le Messager révèle que « le président de la République l’a, d’ailleurs, dit à deux reprises », indique la présidente nationale de l’UDC. Paul Biya a affirmé ne pas avoir eu connaissance de la proposition de modification du code électoral que la plateforme pour la réforme consensuelle et participative du système électoral avait portée à son attention en novembre 2021. Elle regrette que ce document, déposé à la présidence de la République, ne soit pas parvenu à sa haute attention.  

Un fait plutôt inédit qui a jeté l’émoi au sein de la population et des observateurs de la politique camerounaise. Pourtant, comme le dit la rumeur populaire, « Paul Biya est l’homme le plus informé du Cameroun ». Dès lors, on se perd en conjectures : Y a-t-il un malin génie qui filtre le courrier présidentiel ? Le doigt accusateur est pointé vers le Renouveau et ses affidés. La politique de rigueur et de moralisation des comportements est-elle usée et surannée ? Paul Biya est-il désormais encerclé ?  

On se rappelle de l’ouvrage du professeur Victor Kamga, écrit en 1999, au titre évocateur : Le banditisme politique à l’ère du Renouveau camerounais. Dans celui-ci, il déclare en substance : « Ils changent de point de vue à la tête de leurs interlocuteurs, au gré de leurs humeurs, et bien sûr en fonction de leurs envies mesquines qu’ils prennent pour l’intérêt général. Ils n’ont en réalité qu’un seul argument : Nous sommes au pouvoir, et nous bouffons ; après nous, ce sera le déluge. »  

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