Montée de tension politique au Cameroun à 10 mois de l'élection présidentielle
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Montée de tension politique au Cameroun à 10 mois de l'élection présidentielle :: CAMEROON

À dix mois de la prochaine élection présidentielle au Cameroun, la tension politique monte d'un cran. Le RDPC, parti au pouvoir dirigé par le président Paul Biya, a réagi fermement à ce qu'il qualifie de campagne de « dénigrement » contre son leader et de « discrédit du gouvernement ». Dans un communiqué publié mardi 14 janvier en début de soirée, le parti a dénoncé ces attaques, réaffirmant le statut de « candidat naturel » de Paul Biya pour le scrutin à venir.  

Depuis des décennies, le RDPC domine la scène politique camerounaise. Cependant, la question de la candidature de Paul Biya, âgé de 90 ans, suscite un débat national intense. Certains s'interrogent sur sa capacité à briguer un nouveau mandat, tandis que d'autres soulignent son expérience et son leadership incontestable. Le parti, quant à lui, reste ferme : Paul Biya est le candidat légitime pour représenter le Cameroun.  

Cette montée de fièvre intervient dans un contexte où l'opposition et certains groupes de la société civile multiplient les critiques à l'encontre du gouvernement. Les détracteurs pointent du doigt des problèmes tels que la gestion économique, les tensions sociales et les défis sécuritaires dans certaines régions du pays. Le RDPC rejette ces accusations, les qualifiant de tentatives de déstabilisation à l'approche des élections.  

Le débat sur la candidature de Paul Biya s'inscrit dans une dynamique plus large de réflexion sur l'avenir politique du Cameroun. Alors que certains appellent à un renouvellement générationnel, d'autres estiment que la stabilité apportée par le président actuel est essentielle. Le RDPC semble déterminé à défendre coûte que coûte la légitimité de son leader, tout en appelant au calme et au respect des institutions.  

À l'approche de l'élection présidentielle, tous les regards sont tournés vers le Cameroun. Les enjeux sont multiples : stabilité politique, relance économique et cohésion sociale. Le RDPC et ses partisans entendent bien jouer un rôle central dans ce processus, tout en rejetant ce qu'ils considèrent comme des campagnes de désinformation.  

En conclusion, la prochaine élection présidentielle s'annonce comme un moment clé pour l'avenir du Cameroun. Entre débats, tensions et espoirs, le pays se prépare à un scrutin qui pourrait redéfinir son paysage politique.  

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