Disparitions d’enfants au Cameroun : l’omerta dénoncée par Calixthe Beyala
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Disparitions d’enfants au Cameroun : l’omerta dénoncée par Calixthe Beyala :: CAMEROON

Le Cameroun, fait face à un fléau silencieux et terrifiant : la disparition d’enfants. L’écrivaine engagée Calixthe Beyala a récemment tiré la sonnette d’alarme sur ce phénomène inquiétant. Dans un pays où ces disparitions semblent devenir banales, peu de voix s’élèvent pour dénoncer cette tragédie. Beyala pointe du doigt une forme d’omerta qui entoure ces affaires, laissant les familles dans le désarroi et l’impuissance.  

Un phénomène alarmant  
Chaque jour, des enfants disparaissent au Cameroun, et très rarement, ils sont retrouvés. Ces disparitions, souvent passées sous silence, touchent des familles de toutes les régions du pays. Que ce soit dans les grandes villes comme Douala et Yaoundé ou dans les zones rurales, le phénomène reste préoccupant. Pourtant, en dehors de quelques blogueurs et activistes, peu de personnes semblent s’en émouvoir.  

L’omerta dénoncée par Calixthe Beyala  
Calixthe Beyala, figure emblématique de la littérature africaine, a récemment exprimé son indignation face à cette situation. Sur les réseaux sociaux, elle a dénoncé le silence qui entoure ces disparitions. Selon elle, il existe une forme d’omerta qui empêche toute prise de conscience collective et toute action concrète pour lutter contre ce fléau. Son cri d’alarme a résonné auprès de nombreux Camerounais, mais les réactions officielles se font toujours attendre.  

Le rôle des blogueurs et des réseaux sociaux  
En l’absence de réaction des autorités, ce sont souvent les blogueurs et les utilisateurs des réseaux sociaux qui relaient les informations sur les disparitions d’enfants. Ces acteurs de la société civile jouent un rôle crucial en donnant une visibilité à ces affaires et en mobilisant l’opinion publique. Cependant, leurs efforts restent insuffisants face à l’ampleur du phénomène et au manque de soutien institutionnel.  

Les familles, premières victimes  
Derrière chaque disparition, il y a une famille dévastée. Les parents, souvent démunis, se retrouvent seuls dans leur quête désespérée pour retrouver leurs enfants. Les rares cas où les enfants sont retrouvés révèlent souvent des histoires de trafics, d’exploitation ou de violences, mettant en lumière un problème bien plus profond et systémique.  

Un appel à l’action  
Face à cette situation, Calixthe Beyala appelle à une prise de conscience collective et à une action urgente des autorités. Elle demande que des mesures concrètes soient mises en place pour protéger les enfants et enquêter sur ces disparitions. Parmi les solutions proposées : la création de cellules spécialisées, une meilleure collaboration entre les forces de l’ordre et les communautés, ainsi qu’une campagne de sensibilisation à l’échelle nationale.  

Les disparitions d’enfants au Cameroun sont un drame qui ne peut plus être ignoré. Le cri d’alarme lancé par Calixthe Beyala doit servir de catalyseur pour une mobilisation générale. Il est temps de briser l’omerta et de mettre en place des actions concrètes pour protéger les enfants et soutenir les familles touchées. La société camerounaise, les autorités et la communauté internationale doivent se mobiliser pour mettre fin à cette tragédie.  

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