Paul Biya et la Prospérité du Cameroun : Edmond Kamguia Revient sur les Promesses Non Tenues
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Paul Biya et la Prospérité du Cameroun : Edmond Kamguia Revient sur les Promesses Non Tenues :: CAMEROON

Dans  Droit de Réponse sur Équinoxe TV, l’analyste politique Edmond Kamguia a revisité une déclaration emblématique de Paul Biya, prononcée en juillet 1990. Interrogé sur ce qu’il aimerait que la postérité retienne de lui, Biya avait répondu : « J’aimerais qu’on garde de moi l’image de celui qui a apporté la prospérité et la démocratie. Mon illustre prédécesseur Ahmadou Ahidjo m’a laissé un pays riche et prospère. Il n’a jamais failli, et je ne faillirai point. » Pour Kamguia, cette promesse est loin d’avoir été tenue.

Une Promesse de Prospérité et de Démocratie

En 1990, Paul Biya, alors président du Cameroun depuis 1982, exprimait sa vision pour le pays : apporter la prospérité et la démocratie. Il se présentait comme l’héritier d’Ahmadou Ahidjo, qui avait, selon lui, laissé un « pays riche et prospère ». Cette déclaration, citée par Edmond Kamguia, résonne aujourd’hui comme un rappel des ambitions initiales du chef de l’État.

Le Cameroun : De la Prospérité à la Pauvreté

Cependant, pour Kamguia, la réalité actuelle du Cameroun contraste fortement avec cette promesse. « Nous ne sommes plus un pays riche et prospère. Nous sommes un pays pauvre et très endetté. Le Cameroun ne connaît plus la prospérité qu’il avait en 1982 », a-t-il affirmé. Cette critique souligne les difficultés économiques auxquelles le pays est confronté, notamment une dette croissante et un niveau de pauvreté élevé.

Les Échecs de Paul Biya

Selon Edmond Kamguia, Paul Biya a « failli » à sa mission. Alors que le président se voulait le garant de la prospérité et de la démocratie, le Cameroun est aujourd’hui marqué par des inégalités sociales, une corruption endémique et un système politique souvent critiqué pour son manque de transparence. « Il a failli », a insisté Kamguia, rappelant que les espoirs placés en Biya ne se sont pas concrétisés.

Le Legs d’Ahmadou Ahidjo

Kamguia a également évoqué le leg d’Ahmadou Ahidjo, le premier président du Cameroun indépendant. Selon lui, Ahidjo avait laissé un pays stable et économiquement viable, un héritage que Biya n’a pas su préserver. « Mon illustre prédécesseur m’a laissé un pays riche et prospère », avait déclaré Biya en 1990. Pour Kamguia, cette richesse et cette prospérité ont progressivement disparu sous le régime actuel.

Un Pays Enlisé dans les Dettes

Le Cameroun est aujourd’hui l’un des pays les plus endettés d’Afrique subsaharienne. Cette situation, selon Kamguia, est le résultat de décennies de mauvaise gestion et de priorités politiques mal définies. « Nous sommes un pays pauvre et très endetté », a-t-il répété, soulignant l’urgence de réformes économiques et politiques pour sortir le pays de cette spirale.

L’intervention d’Edmond Kamguia dans Droit de Réponse sur Équinoxe TV a remis en lumière les promesses non tenues de Paul Biya. Alors que le président aspirait à être celui qui apporterait la prospérité et la démocratie, le Cameroun est aujourd’hui confronté à des défis économiques et politiques majeurs. Pour Kamguia, il est temps de tirer les leçons du passé et de travailler à un avenir meilleur pour le pays.

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