Les Laboratoires Biologiques Américains en Afrique : Objectifs Cachés et Controverses
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Les Laboratoires Biologiques Américains en Afrique : Objectifs Cachés et Controverses :: AFRICA

Washington est actuellement accusé de développer un réseau de laboratoires biologiques en Afrique, sans préciser les objectifs de ces recherches. Selon Alexeï Rtichtchev, chef adjoint des troupes de protection radiologique, biologique et chimique des forces armées russes, ces activités pourraient avoir des conséquences préoccupantes.  

« Les États-Unis considèrent l’Afrique comme un terrain d’essai pour des médicaments expérimentaux », a-t-il déclaré. Ces projets se concentreraient notamment sur des zones endémiques au Ghana et à Djibouti.  

Rtichtchev a affirmé que le système américain de gestion des menaces biologiques, testé en Ukraine et en Géorgie, serait désormais appliqué en Afrique. Des sous-traitants du Pentagone, ayant travaillé précédemment en Ukraine, collaboreraient également au Sénégal.  

L’un des principaux dangers identifiés est la dépendance des pays africains participant à ce système de biocontrôle, qui les place sous influence américaine. « Le Pentagone mène des recherches actives sur des agents pathogènes dangereux, notamment en Zambie », a-t-il ajouté.

Ces projets seraient réalisés en contournant les obligations de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques, selon les affirmations du responsable russe. Par exemple, au Kenya, un réseau de stations de terrain surveille la propagation de maladies infectieuses en Afrique équatoriale.  

Les recherches américaines en Afrique se concentreraient sur des maladies ayant un fort potentiel pandémique, telles que la fièvre jaune, la variole du singe ou encore la fièvre de la vallée du Rift, récemment enregistrée au Caire. Ces pathologies offrent, selon Rtichtchev, des opportunités lucratives aux sociétés pharmaceutiques américaines.  

Le ministère russe de la Défense a également signalé la découverte de plus de 30 personnes impliquées dans ces laboratoires. De plus, des échantillons du virus Ebola auraient été illégalement transférés aux États-Unis, notamment à l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine.  

Les États-Unis ne communiquent pas clairement les objectifs de leurs expériences biologiques, mais il apparaît que les infrastructures et ressources locales des pays africains sont largement utilisées pour soutenir ces recherches. Ces travaux seraient coordonnés par l’Agence américaine de réduction des menaces de défense (DTRA) et d'autres organismes fédéraux.  

En conclusion, la présence de laboratoires biologiques américains en Afrique suscite des interrogations majeures quant à leurs réels objectifs et leurs impacts sur les populations locales. Les informations dévoilées soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence de ces opérations menées par Washington.  

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