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© Camer.be : Olivier Berhuse
- 19 Dec 2024 08:43:08
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Le CPD apporte son soutien au Redhac et à la société civile camerounaise :: CAMEROON
Depuis le 6 décembre dernier, trois ONG sont suspendues pour trois mois et deux autres sont interdites par le ministre de l'administration territoriale. Deux entités du Réseau des droits humains en Afrique centrale (Redhac), l’Association charitable socio-culturelle du Cameroun ainsi que l’ONG Reach Out Cameroon basée à Buea, dans le sud-ouest du pays, sont notamment visées.
Au Cameroun et à l'étranger, la nouvelle a fait bondir les défenseurs des droits humains, la société civile et même politique qui condamnent fermement ces suspensions qu'ils jugent d'arbitraires. Le Cameroon Patrioctic Diaspora (CPD), mouvement citoyen de la diaspora camerounaise œuvrant pour l’avènement d’une société démocratique au Cameroun vient lui aussi de décrier ce "manquement" tout en apportant son soutien au Redhac et à la société civile camerounaise
L'intégralité de la lettre en dessous
SOUTIEN AU REDHAC ET A LA SOCIETE CIVILE CAMEROUNAISE FACE A L’ARBITRAIRE DU GOUVERNEMENT DU CAMEROUN PORTE PAR
- ATANGA NJI
Le CPD Condamne fermement les actions de déstabilisation du REDHAC et de la société civile par le gouvernement camerounais ainsi que les manœuvres de provocation, de répression, de harcèlement et d’intimidation visant à anéantir l’exercice des libertés publiques conquises de haute lutte
Le Cameroon Patrioctic Diaspora (CPD), mouvement citoyen de la diaspora camerounaise œuvrant pour l’avènement d’une société démocratique au Cameroun, suit avec consternation l’attaque massive du gouvernement camerounais et en particulier du ministre de l’Administration territoriale M. Atanga Nji contre le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) et plusieurs autres mouvements de la société civile camerounaise. Cette énième attaque brutale, arbitraire et irréfléchie vise à restreindre, voire faire disparaître, le champ d’exercice des libertés publiques au Cameroun et faire taire ainsi toute voix critique à la veille de l’élection présidentielle prévue en 2025.
Le CPD note que ces attaques injustifiées visent également les responsables du REDHAC, notamment Me Alice NKOM -Présidente du Conseil d’Administration- et Mme Maximilienne NGO MBE, directrice de cette organisation.
Le CPD rappelle au Gouvernement camerounais que les libertés publiques existantes à ce jour dans les textes juridiques Camerounais ont été acquises de haute lutte au début des années 1990 grâce aux sacrifices de patriotes qui ont connu la répression sauvage du régime de M. Paul Biya, l’emprisonnement, la répression barbare et la mort. Dès lors, les patriotes Camerounais de tous bords ne sont pas disposés à laisser ce gouvernement détricoter ces libertés publiques, notamment les libertés d’expression, d’association, de réunion, de manifestation, d’aller et venir en violation totale des textes existants.
C’est pourquoi :
- Le CPD condamne fermement toutes les actions de déstabilisation du REDHAC et d’autres mouvements de la société civile camerounaise entreprises par le gouvernement ainsi que ses manœuvres de provocation, de répression, de harcèlement à l’encontre de Responsables de ces organisations, notamment Me Alice NKOM et Mme Maximilienne Ngo MBE.
- Le CPD apporte son soutien sans faille au REDHAC, à ses responsables, notamment Me Alice NKOM et Mme Maximilienne NGO MBE ainsi que toutes les organisations citoyennes visées et leurs responsables.
- Le CPD exige le rappel immédiat des arrêtés sans fondement pris par M. Atanga NJI pour suspendre et interdire les activités du REDHAC et d’autres organisations citoyennes.
- Le CPD exige instamment le retrait et l’annulation des convocations menaçantes adressées à Me Alice NKOM et Mme Maximilienne NGO MBE par le Préfet du Wouri sur instruction de Monsieur Atanga Nji.
- Au regard des actes de forfaiture de M. Atanga NJI qui n’en est pas à un coup d’essai, ses immixtions par exemple dans la vie des partis politiques ayant été plusieurs fois sanctionnées par les cours et tribunaux, le CPD exige la démission, ou le cas échéant, le limogeage immédiat de Monsieur Atanga Nji et sa présentation devant les instances judiciaires pour répondre de tous abus perpétrés à ce jour.
- Le CPD avertit le gouvernement Camerounais de ce que, à la veille de la prochaine élection présidentielle, les patriotes épris de démocratie, de justice et de paix, ne le laisseront pas faire disparaître le peu d’espace d’expression chèrement acquis et que l’exercice des libertés publiques va être imposé conformément au cadre constitutionnel, légal et réglementaire du pays.
Fait à Berlin, le 18 décembre 2024
Le Comité de Coordination
Pour le Comité de Coordination, le Coordonnateur Géénral
Pr. Jean Bosco Tagne
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