La lettre amère de Shanda Tonme adressée au Président du Tribunal de Première Instance d’Ekounou
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: La lettre amère de Shanda Tonme adressée au Président du Tribunal de Première Instance d’Ekounou :: CAMEROON

A Monsieur Marcel NDJIGUI NDJIGUI, Président du Tribunal de Première Instance Yaoundé / Ekounou

Face aux multiples tourments surprenants, des procédures judiciaires  relatives aux multiples affaires résultant des problèmes au sein de « LA VRAIE EGLISE DE DIEU DU CAMEROUN », en cours  devant votre juridiction depuis deux ans. RISQUE DE DENI DE JUSTICE

Monsieur le Président,

Permettez-moi, une fois encore, que je saisisse l’occasion, pour vous remercier très sincèrement, pour l’accueil ô combien convivial et chaleureux, que vous m’avez réservé chaque fois que j’ai pris l’initiative d’aller vous présenter mes civilités à votre cabinet. Je suis plus que reconnaissant de cette manière d’être ouvert aux justiciables, avec un sens humain et professionnel à la fois.

Prenant appui sur cette marque d’histoire, je m’en voudrais fortement, de ne pas vous manifester mes inquiétudes, voire ma consternation, sur quelques situations de nature à déconstruire la mémoire de votre crédibilité, ainsi que celle de tout le tribunal, dont vous êtes le chef. Je veux ici, faire référence aux multiples procédures concernant « LA VRAIRE EGLISE DE DIEU DU CAMEROUN ». Mon rôle de Médiateur, c’est d’œuvrer pour l’apaisement de notre société et pour une justice de vérité.

En effet, tout en restant très respectueux de l’indépendance de la magistrature, corps d’élite prestigieux qui compte tout de même des esprits raffinés, je me permets de marquer un temps d’introspection, d’indignation, et d’embarras, pour le traitement de ces affaires. Il y a un réel de déni de justice. Il y a comme un sentiment de manœuvres dilatoires, de tortures, de lenteurs et de manipulations des procédures. Renvois après renvois, reprise des débats, ainsi de suite. A quelle fin tout ça, dirais-je ? La postérité renseignera, étant donné que la justice finit toujours par triompher, si ce n’est aujourd’hui, c’est demain, et après celle des hommes, celle de dieu. Mais déjà, je suis heureux que la Cour d’Appel du Centre, puis le tribunal administratif, aient assumé leurs responsabilités en indiquant clairement le chemin, et en illuminant les vérités de la cause.

Entre compatriote, fils et filles du pays, soyons sincères. Notre crédibilité internationale, l’attrait pour les investisseurs et les motivations pour la confiance du citoyen, sont sérieusement hypothèques, quand des procédures sont ainsi malmenées, soumises aux dures épreuves des soupçons, des manipulations et de légitimes appréhensions négatives.

Mais soyez rassuré, assuré et positif, cher compatriote, sur la permanence de mon soutien ainsi que de mes encouragements. Il est possible que quelques interférences mal contenues ou que des moments d’insuffisantes attentions, aient détourné vos intelligences et compétences professionnelles. Ma crainte demeure légitime, et mes doutes fondés, tant certains protagonistes dans ces affaires, ne manquent pas de propager comme un mauvais sort, leur emprise sur votre corps de métier, allant jusqu’à trahir les fondamentaux de leur serment, en s’exhibant en public sur des perchoirs abusivement spirituels, pour annoncer par anticipation, impunément et grossièrement, la quintessence des délibérés de quelques affaires.

Malgré tout, je vous remercie infiniment encore, et vous renouvèle, ma sincère considération fraternelle./.

Copie : MINETAT/Justice ; Pdt/CA/Centre ; PG/CA/Centre ; Pr/PTI/Ekounou

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo