Maurice Kamto dénonce Elecam, Maxime Eko Eko conteste la justice
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Les inscriptions sur les listes électorales et l’affaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo ont marqué l’actualité des tabloïds.  

Il s’agit avant tout d’une réforme participative et consensuelle du système électoral, rassure-t-on à Elecam, l’organe en charge des élections au Cameroun. Le quotidien Le Messager de Douala rapporte que « La Plateforme des partis politiques et OSC reçue à Elecam ». La délégation, conduite par Tomaïno Ndam Njoya, porte-parole de cette plateforme des partis politiques et des organisations de la société civile (OSC), était reçue le 14 novembre dernier au siège d’Elecam à Yaoundé. Cette rencontre visait à promouvoir une réforme électorale participative et consensuelle.  

Le journal Émergence, publié à Yaoundé, a choisi un angle plus critique en titrant : « Kamto charge une nouvelle fois Elecam ». Cette position est partagée par Le Messager, qui affirme que « Kamto peint le DG des élections comme un fraudeur impénitent ».  

Le titre de la conférence de presse du leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), tenue à Yaoundé, était évocateur : « Conférence de presse sur les manipulations frauduleuses des inscriptions sur les listes électorales orchestrées par la direction générale des élections d’Elecam et ses partenaires techniques allemands (…) ». Maurice Kamto accuse directement le DG d’Elecam et son équipe, composée de partenaires techniques allemands (Giesecke & Devrient et Veridos), de nourrir un projet funeste pour le Cameroun. Selon lui, depuis le début de la campagne d’inscriptions sur les listes électorales, le 2 janvier 2024, Elecam a multiplié les obstacles pour briser l’engouement des Camerounais et violer le Code électoral, notamment au sein de la diaspora.  

Affaire Martinez Zogo et Maxime Eko Eko  

Concernant l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo, le quotidien Le Jour, basé à Yaoundé, titre : « Maxime Eko Eko interjette appel ». Lors d’une audience tenue le 11 novembre 2024, le tribunal militaire de Yaoundé a requalifié certaines infractions retenues contre les accusés après avoir rejeté les exceptions soulevées par les avocats de la défense.  

En attendant la prochaine audience, prévue le 2 décembre 2024, le collectif des avocats de l’ancien directeur général de la recherche extérieure (DGRE), Léopold Maxime Eko Eko, a décidé d’interjeter appel contre la décision du tribunal. Les avocats dénoncent la requalification des charges et exigent la libération immédiate de leur client.  

Dans un communiqué publié le 13 novembre 2024, les avocats réitèrent leur confiance en la justice camerounaise et espèrent une révision complète de cette décision en appel. « Monsieur Eko Eko nourrit le légitime espoir que la juridiction d’appel réformera complètement cette décision », conclut le communiqué signé par un collectif d’avocats du Barreau du Cameroun, de Bruxelles et de la Cour pénale internationale.  

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