Dans un contexte où le développement économique repose de plus en plus sur l’innovation et les compétences techniques, la TechnoPark de Bangangté s’impose désormais comme un acteur clé de la formation professionnelle au Cameroun. Avec une vision avant-gardiste, cet institut offre aux jeunes la possibilité d’acquérir des compétences pratiques et professionnelles dans des domaines aussi variés que la mécatronique, l'informatique, la robotique, la restauration (cuisine, bar, restaurant, boulangerie, pâtisserie, sculpture, etc...) et bien d’autres secteurs d’avenir. La rédaction de camer.be s'est approchée de sa promotrice. Lisez

Bonjour Madame et merci de nous accorder cette interview. Pouvez-vous nous parler de ce qui a motivée la création de TechnoPark à Bangangté ?

Bonjour et merci à vous ! La création de la TechnoPark de Bangangté est née d’une volonté profonde de contribuer à l’industrialisation du Cameroun et d’offrir aux jeunes une formation technique de haut niveau, en lien avec les exigences du marché actuel. Nous voulons rendre la technologie accessible à tous et encourager l’innovation nationale, voir sous-régionale Afrique Centrale.

Quelles sont les valeurs qui animent la TechnoPark de Bangangté?

Nos valeurs fondamentales sont l'excellence, l'innovation, l'inclusion et le développement durable. Nous sommes convaincus qu'une formation de qualité transforme des vies et apporte un impact positif durable à toute une communauté.

Comment la TechnoPark de Bangangté se distingue-t-elle des autres centres de formation au Cameroun ?

La TechnoPark de Bangangté se démarque par une approche résolument axée sur la pratique et l'utilisation de technologies de pointe. En investissant dans des équipements modernes et en adoptant une pédagogie centrée sur le développement des compétences concrètes, nous préparons nos apprenants à relever les défis des métiers techniques avec une expertise appliquée et immédiatement opérationnelle.

Quels types de formations offrez-vous au sein de TechnoPark ?

Nous proposons des formations dans divers domaines : mécatronique, robotique, programmation industrielle, montage audiovisuel, peinture bâtiment, et couture sur mesure. Nous avons des diplômes de qualification professionnelle (DQP) et des certificats de qualification professionnelle (CQP).

Quels publics ciblez-vous ?

Nous accueillons des jeunes bacheliers, mais aussi des professionnels en quête de reconversion ou d'amélioration de compétences. Nous croyons en l'accès à la formation pour tous, donc nos programmes s’adressent aussi aux femmes et aux jeunes en situation de précarité.

Que pensez-vous de la proposition du ministre du MINJEC à Heilbronn 3, évoquant la création de centres de formation professionnelle duale de production intégrant des incubateurs ?

C’est une initiative formidable et très visionnaire ! La formation duale, qui combine théorie et pratique en milieu professionnel, est particulièrement efficace pour les métiers techniques. En intégrant directement des incubateurs dans ces centres, le ministre propose une approche innovante, qui va au-delà de la formation classique. Cela donnerait aux jeunes la possibilité non seulement de se former, mais aussi de travailler sur des projets réels, de développer des compétences entrepreneuriales et de transformer leurs idées en produits viables, en bénéficiant d’un soutien dès le début.

Pensez-vous que ce modèle de formation duale de production avec des incubateurs serait adapté au Cameroun ?

Absolument ! Ce modèle a fait ses preuves dans des autres pays germaniques (Allemagne, Autriche, Suisse, etc...), en rapprochant les étudiant(e)s du monde professionnel. Pour le Cameroun, où l’employabilité des jeunes et l’innovation nationale sont des enjeux prioritaires, cela pourrait changer la donne. Les jeunes sortiraient avec des compétences pratiques, prêtes à être appliquées directement sur le marché ou dans leurs propres entreprises. Le modèle de formation duale intégrée est une solution idéale pour faire face aux défis du marché de l’emploi tout en stimulant l’entrepreneuriat.

Comment voyez-vous l’implantation de ces centres de formation duale au Cameroun, notamment dans des régions comme Bangangté où TechnoPark est déjà actif ?

À Bangangté, nous avons déjà une dynamique de formation technique qui pourrait s’intégrer parfaitement dans un modèle de formation duale. L’idéal serait de créer des synergies avec des entreprises pour offrir aux jeunes des stages, des projets en alternance, et un accès direct à des incubateurs de production. La collaboration entre TechnoPark et de nouveaux centres duals enrichirait l'écosystème de formation professionnelle et renforcerait l'économie nationale en stimulant la production.

Quels seraient, selon vous, les éléments clés pour que ces centres de formation duale de production avec incubateurs soient un succès ?

La clé est de garantir un partenariat solide avec les entreprises, locales comme internationales, pour offrir des stages et des postes en alternance. Il est aussi crucial d’avoir des équipements de pointe, car les jeunes doivent travailler dans des conditions proches de celles de PME/PMI réelle. Enfin, le soutien à l’entrepreneuriat et l’accès aux ressources pour prototyper leurs projets et même lancer des start-ups sont essentiels. Une formation duale avec des incubateurs de production doit être une passerelle directe entre la formation et le monde du travail.

Pensez-vous que la TechnoPark de Bangangté pourrait collaborer avec le ministère pour implémenter ce type de centre ?

Bien sûr, ce serait un grand honneur et une opportunité unique pour la TechnoPark de Bangangté de collaborer avec le MINJEC. Nous avons déjà les infrastructures, les équipements, et une équipe formée pour assurer une formation technique de qualité. Avec le soutien du ministère, nous pourrions intégrer des incubateurs dans nos formations actuelles et attirer encore plus de partenaires industriels, tout en renforçant notre mission de préparer la jeunesse  aux métiers d’avenir.

Comment les jeunes peuvent-ils postuler à TechnoPark de Bangangté ?

Ils peuvent se rendre directement à TechnoPark de Bangangté pour remplir un formulaire d’inscription. Nos équipes sont disponibles pour les accompagner dans cette démarche. Me contacter au numéro (+49 176 24431148)

En conclusion, avez-vous un message pour les jeunes qui hésitent encore à se tourner vers les filières techniques et technologiques ?

Oui, à ces jeunes, je dirais qu’aujourd’hui, les métiers techniques et technologiques sont au cœur du développement économique et social. Avec l’évolution des technologies et la vision du MINJEC, ils ont l’opportunité d’être des pionniers, de contribuer à l'essor du Cameroun tout en bâtissant une carrière solide. La TechnoPark de Bangangté et les futurs centres de formation duale sont là pour les accompagner et pour leur offrir tous les outils nécessaires à leur réussite.

NB: Fondée pour répondre aux besoins d’un marché en pleine mutation, la TechnoPark de Bangangté se distingue par son approche intégrée : des programmes de formation technique approfondis, des ateliers pratiques, et une collaboration étroite avec les PME/PMI.
Alors que le ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique (MINJEC) du Cameroun a récemment annoncé, lors du forum Heilbronn 3 en Allemagne, l’implantation de centres de formation professionnelle duale de production intégrant des incubateurs, la TechnoPark de Bangangté pourrait jouer un rôle majeur dans cette initiative ambitieuse. Cette proposition gouvernementale vise à combler le fossé entre la formation académique et les besoins réels du marché du travail, tout en stimulant l’entrepreneuriat des jeunes Camerounais. Avec un tel soutien, la TechnoPark de Bangangté est en passe de devenir un modèle de référence pour l’intégration des jeunes dans les secteurs porteurs, créant ainsi un véritable écosystème de développement pratique, professionnel et économique pour la jeunesse camerounaise.