Qui finance le terrorisme au Cameroun ?
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Qui finance le terrorisme au Cameroun ? :: CAMEROON

Le financement du terrorisme, le blanchiment de capitaux, la mise en œuvre de la loi des finances 2025, ainsi que le scandale de corruption à l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), intéressent les tabloïds. Le sujet est d’autant plus important que le terrorisme prend de l’ampleur au Cameroun. Une loi contre le terrorisme a été adoptée par l’Assemblée nationale, mais cela n’a rien changé : la situation s’aggrave.

Ainsi, Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publics, s’est penché sur le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux pour mettre en garde la « société civile » contre les risques de manipulation. Des enquêtes menées par le gouvernement et d’autres partenaires révèlent que des organisations non gouvernementales sont parfois impliquées dans des affaires mettant en péril la sécurité nationale. Sous peine de sanctions, ces associations sont tenues de se conformer à la réglementation en vigueur et de faire preuve de transparence, notamment dans la gestion des fonds issus de donateurs basés à l’étranger.

Ce sujet a inspiré le journal L’Avocat, qui paraît à Yaoundé, capitale du Cameroun et siège des institutions. Concernant la sécurité des documents officiels et confidentiels, ce dernier estime que « quand l’État perd le contrôle ». Il est urgent de mobiliser des développeurs et des programmeurs pour sécuriser les moteurs de recherche, créer des algorithmes pour protéger le sceau et l’image de l’État.

L’ENAM, la prestigieuse école qui forme les hauts cadres de l’administration et de la magistrature, est « au cœur d’une rocambolesque histoire de corruption ». Le journal La Nouvelle, paru à Yaoundé, explique que, régulièrement prise pour cible par une certaine frange de la population sur les réseaux sociaux, dans le sillage d'une cyberhaine émanant d'une minorité d’agitateurs proche de l’opposition, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, directeur général de l’ENAM, est aujourd’hui au centre de cette affaire. On évoque, bien que sans preuves tangibles, une somme de 90 millions de FCFA qui aurait été versée au DG de l’ENAM par un multimilliardaire proche des Mbororos du Nord-Ouest pour faire admettre trois de ses proches à l’ENAM. Toutefois, lors de la récente proclamation des résultats, aucun de leurs noms ne figurait sur la liste des admis. Cette information a été vigoureusement démentie par les proches de Soumbou Angoula.

Quant à la loi de finances : « Après la circulaire présidentielle, le gouvernement a 20 jours pour élaborer le budget 2025 de l’État du Cameroun ». Selon EcoMatin, l’Assemblée nationale a annoncé la convocation de la session budgétaire de fin d’année pour le 12 novembre 2024. Bien que le chef de l’État n’ait publié la circulaire sur la préparation du budget que le 23 octobre — cinq mois après le délai légal — et avec un retard de huit jours sur le dépôt du projet de loi de finances au Parlement, l’exécutif devra produire un budget conforme aux aspirations et ambitions que nourrit le chef de l’État pour ses concitoyens, et cela en un temps limité : une première dans l’histoire du pays.

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