L’affaire de la torture de l’artiste camerounais Longuè Longuè dans les locaux de la Semil suscite de vives réactions. Une vidéo a émergé, montrant cet acte barbare qui, pourtant, trouve des défenseurs parmi le public camerounais. Le débat enflamme les réseaux sociaux, avec des voix qui dénoncent ce que certains appellent la « tortiocra-tie » camerounaise. Cet événement soulève des questions sur la justice et les droits humains au Cameroun.

D'un côté, des défenseurs de l’artiste condamnent fermement ces pratiques, appelant à une révision urgente des méthodes policières au Cameroun. De l'autre, certains justifient l’utilisation de la force, arguant de la nécessité de maintenir l'ordre public. Ce clivage montre à quel point le respect des droits de la personne reste un sujet complexe et brûlant dans le pays.

Les réseaux sociaux sont inondés de commentaires de soutien pour Longuè Longuè, mais aussi d’interrogations sur l’avenir des droits civiques. Il apparaît nécessaire de sensibiliser le public à ces questions et de s’assurer que les responsables de tels actes rendent des comptes. Les activistes rappellent que des actions légales doivent être privilégiées pour éviter que des injustices de cette nature ne se reproduisent.