Commune de Yokadouma: Voici le bilan élogieux du maire Abono Ernest Timothée
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Élu pour le compte du Rassemblement democratique du peuple camerounais ( RDPC ), au terme des élections municipales de février 2020 l'édile de Yokadouma dans la Boumba-et-Ngoko ( région de l'Est Cameroun), est accrédité d'un bilan palpable et élogieux, selon plusieurs experts du développement local. 

Loin de nous livrer à une exhaustivité qui serait du reste fastidieuse, notre rédaction s'est plutôt attardée sur les réalisations majeures du maire ABONO Ernest Timothée :  -L'électrification électrification publique de la ville de Yokadouma est à mettre à son actif ;                              
- l'extension du réseau électrique à  Malabango ;
-la réhabilitation de 14 km de la voirie municipale ;
-la construction  du complexe commercial au lieu-dit  Beaucoup de bars ;      
 -la construction des boutiques au Marché A de Yokadouma  ;                               
-la réhabilitation du monument  Eléphant au Rond-point central de Yokadouma ;                               
- la réfection et la construction de plusieurs salles de classe dans des écoles de l'arrondissement ( Meziong,  Ngolla 20, Mbol12,  Landjoue ; Djemba ) ;               -l'ouverture et la réhabilitation de plusieurs pistes agricoles ;                         
-la construction du centre de santé à Malabango ;                                  
-la fourniture du matériel médical dans les centres de santé ( Ngatto ; Bangué ; Mboy2 ; Yokadouma Nord et Parny) ;                                          
-la constructions des forages dans la ville et les villages ( Newton  1 , Mopoe , Nampela , Bienemama et Kongo ) ;             
-la construction du complexe hôtelier haut standing.

Des réalisations palpables et ayant un impact significatif sur le développement local, et qui amènent à se demander ce qui vaut au maire de Yokadouma, toute la cabale médiatique dont il est victime depuis quelques jours. A la manœuvre, une correspondance abondamment relayée sur les réseaux sociaux, avec la prétention de mettre l'accent sur les défaillances managériales de l'édile de Yokadouma. Selon nos sources, les commanditaires de cette campagne de diabolisation se compteraient dans les milieux politiques locaux. Aucune des publications au vitriol ne mentionne cependant les difficultés auxquelles fait face le maire de Yokadouma, dans la mise en œuvre de sa feuille de route. Or depuis qu'il a pris les rênes de cette commune qui a la particularité d'avoir toujours tiré l'essentiel de ses revenus de l'exploitation forestière et des ressources naturelles au premier rang desquelles le bois.

Aussi plusieurs observateurs sont-ils sans voix en assistant à la cabale médiatique dont un maire qui se démène de toutes ses tripes pour le bien-être de ses populations, est victime. Et ce, malgré le passif de son prédécesseur, aujourd'hui derrière les barreaux, à la prison centrale de Yaoundé. Lorsque Ernest Timothée ABONO prend la tête de l'exécutif municipal de Yokadouma, en février 2020, la commune cumule une dette salariale de 450 millions francs CFA ( la masse salariale était alors d'environ 30 millions par mois ). Avec des recettes mensuelles de 3 millions francs CFA, et en l'absence du milliard de francs perçu par an au titre de redevance forestière pendant près de 15 ans, elle peine désormais a honorer tous ses engagements. 

" La commune ne peut pas payer d'un coup cette somme" confié sous cape un cadre de la mairie. Et pour cause, comme peau de chagrin, la principale recette qu'est la redevance forestière annuelle ( RFA), s'est effrité au fil des années, pour presque ne plus exister aujourd'hui. Selon les chiffres déclinés en mai 2012 par la délégation départementale des Fortes et de la Faune de la Boumba-et-Ngoko, la commune de Yokadouma abritait 15 unités forestières d'aménagement ( UFA) réparties entre 10 sociétés sur une superficie cumulée de 823 982 hectares. Entre 2000 et 2011, la mairie a perçu près de 9,3 milliards de francs CFA de RFA. 
"Aujourd'hui  nous avons à peine la moitié. Cela est dû à la baisse drastique de l'activité forestière, frappée par les effets du COVID -19 ainsi que l'exploitation illégale des ressources naturelles. Nous ne comptons que sur les seuls centimes additionnels communaux ( CAC) pour payer les salaires. Mais ils arrivent au moins deux trimestres de retard. Nos recettes propres sont de 3 millions francs CFA par mois, soit le dixième de ce que nous devons débourser pour satisfaire seulement nos 300 agents", fait savoir le maire Ernest Timothée ABONO MPOUMBIEL. 

Et de renchérir : " lorsque la clé de répartition de cette recette prévoyait 50% pour l'État, 40% pour la commune et 10% pour les riverains, il était facile pour nous de gérer un certain nombre de dossiers sans exciper de la pauvreté. Mais avec la mise en application de la péréquation sur notre part, les communes forestières ne se retrouvent plus qu'à percevoir 20,6% de ce qu'elles avaient avant".

Selon un maire de la région de l'Est,  "l'unicité des  caisses est une véritable plaie dans la gestion communale. C'est un système d'entonnoir qui fait du Trésor public le seul redistributeur des recettes fiscales en ne tenant jamais compte des priorités des communes qui, entre autres, les génèrent. Il faut que l'État revoie cette politique qui nous étrangle".

Alors que ses recettes, nous fait-on savoir, on connu une cure d'amaigrissement, la commune de Yokadouma n'a pas réduit son train de vie. Les prédécesseurs de l'actuel maire ont continué à recruter sur des bases subjectives, voire affectives. Et les conséquences sont fâcheuses. Lorsqu'il succède à Gaston Sassabeno Metindi à la tête de la mairie de Yokadouma en février 2020, Timothée ABONO MPOUMBIEL découvre que " la commune ne paie plus ses personnels depuis six mois". Ce qui fait un montant cumulé de 180 millions francs CFA de salaires impayés. Ce que le nouveau maire règle en priorité, afin d'asseoir un climat social avenant au sein de la commune.

Tout compte fait, le magistère de Timothée ABONO MPOUMBIEL depuis un peu plus de quatre ans à la tête de la mairie de Yokadouma, est largement positif, et porteur d'un vrai impact sur l'amélioration des conditions de vie des populations.

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