L’UPC traduit le sous-préfet de Bafoussam 2e en justice pour abus d’autorité.
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CAMEROUN :: L’UPC traduit le sous-préfet de Bafoussam 2e en justice pour abus d’autorité. :: CAMEROON

L’Upc s’était proposé d’offrir du matériel agricole et ménager aux femmes rurales de Banefo-Mifi à l’occasion de leur journée internationale. Monsieur Essono Bodo, le sous-préfet de Bafoussam 2e s’y est fermement opposé.
  
Les faits sont ceux que l’Union des Populations du Cameroun UPC a exposés lors de la conférence de presse donnée à sa permanence de Bafoussam, le 11 octobre dernier. 

Pour le staff dirigeant du plus vieux parti politique du Cameroun, le sous-préfet de l’arrondissement de Bafoussam 2e Essono Bodo Grégoire Bertrand, s’est rendu coupable d’une terrible bévue en privant les femmes de Banefo-Mifi des dons destinés à les capaciter dans les fins d’être plus productives et surtout de lutter contre la précarité. Ces faits sont contenus dans la requête signée de Michel Eclador Pekoua, agissant comme Secrétaire Général de l’Upc et adressée au Président du Tribunal de Grande Instance de la Mifi.  

Les faits de cette interdiction surprenante remontent selon le secrétaire général de l’UPC « En date du 3 octobre 2024, j’ai introduit une déclaration de manifestation dans les services de Monsieur le sous-préfet de l’arrondissement de Bafoussam 2e, l’informant, conformément à la loi, que nous entendions profiter de la Journée Internationale de la Femme Rurale qui se célèbre tous les 15 octobre pour faire des dons aux femmes rurales de Banefo-Mifi, dons constitués de matériels agricoles et ménagers. Nous avons joint à cette déclaration le programme des manifestations ».

Malgré toutes les démarches légales entreprises par le parti en vue d’assurer la bonne marche de la cérémonie, notamment avec le chef du village de Banefo-Mifi, qui fort heureusement a délivré cette « autorisation », puisque pour lui, il n’y avait pas de raison de priver des femmes de sa communauté des dons devant leur permettre d’améliorer leur quotidien. Le document du chef de Banefo-Mifi et la liste des bénéficiaires (77 femmes) ont été remis au sous-préfet ce jour. Rien n’y fit. Le sous-préfet, en marge de toutes les lois de la République a interdit la cérémonie.


 
En conclusion et pour l’UPC « les agissements de Monsieur le sous-préfet de l’arrondissement de Bafoussam 2e ne sont rien d’autre qu’un refus de service dû, doublés d’une malice pour s’y soustraire. Il nous plait en conséquence de vous demander de lui exiger, en vertu des prérogatives qui sont les vôtres, de nous délivrer le récépissé de déclaration auquel nous avons droit pour respecter la loi et conforter notre posture de parti républicain qui ne doit pas prendre le maquis pour s’exprimer ».

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