Prince Théophile Kwendjeu : j’essaie de m’inspirer du leadership de S.E Paul Biya
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Prince Théophile Kwendjeu, natif du département du Ndé dans la région de l’Ouest, descendant de deux grands royaumes : celui de la chefferie Bangangté et celui du Sultanat Bamoun, nous explique finalement pourquoi depuis des années il remet d’importants dons aux jeunes camerounais dans certaines structures et centres de formation professionnelle à l’instar des Enieg  de Bangangte et de Mbouda.

Vous avez remis il y a quelque temps un important don aux lauréats élèves-maitres sortis des Ecoles normales d’instituteurs générales (Enieg) de Bangangté et de Mbouda. Comment comprendre aujourd’hui l’objectif de cette action ?

Nous venons justement de célébrer la énième  édition de Soutien à l’éducation du Prince Théophile à l’Enieg de Bangangté, dans le département du Ndé et la première du genre à Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos. Votre question résume en fait ce que plusieurs personnes cherchent à comprendre ; donc pourquoi nous le faisons. C’est pourtant très simple à cerner. Nous avons amorcé ce projet à partir d’un plaidoyer-lobbying bien mené par des anciens élèves de cette école. Nous avons trouvé qu’il était bon d’agir. Agir d’abord pour eux, davantage pour célébrer leur réussite après la formation qu’ils ont reçue avec vocation de transmettre la connaissances à nos enfants et de dire avec force comment leur importance dans un pays comme le nôtre n’est plus à démontrer. Agir surtout pour dire au chef de l’Etat, S.E Paul Biya, que nous avons pris au bond la balle qu’il a lancée. Il a demandé aux Camerounais d’oser. Oser ici revêt tout son sens : participer à sa manière à la bonne marche du pays, pour le soutenir dans ce vaste chantier qu’il construit avec sagesse et maestria. Nous avons fait le choix de notre action. Les enseignants qui sortent des Enieg doivent se sentir honorés, c’est ce que nous essayons de faire. Nous le faisons juste par altruisme et notre action est complètement désintéressée. Si chacun le fait dans son axe d’intervention, on aurait un pays plus équilibré. Nous avons tous une responsabilité, celle de créer de l’espoir pour tous les Camerounais.

 

Nombre de Camerounais sont impressionnés par la qualité et la quantité de ces dons. D’où vous proviennent les ressources ?

 

Ça aussi c’est des choses que j’entends çà et là en termes de retour. Mais toujours je pense que lorsque j'offre j’y mets le cœur tout simplement et j'aime offrir ce que je trouve important. Ces dons sont constitués des meubles de maisons (canapés), des appareils électroménagers (réfrigérateurs, filtres à eau…) et électroniques (téléviseurs écran plasma) entre autres. Ces dons sont en fait l’aboutissement de moult réflexions avec des récipiendaires et les responsables des écoles qui expriment eux-mêmes le besoin et nous essayons avec nos moyens parfois limités de répondre à leurs besoins. Je ne vais pas reconnaître ici que c’est facile, mais chaque fois que le besoin m’atteint, je mets en prière et Dieu seul sait comment j’arrive à pourvoir. J’ai une année pour me préparer et avec la pleine conscience que j’ai cette responsabilité, et que même contre vents et marées je dois l’assumer ; tout comme je suis responsable de l’éducation de mes enfants. Comme vous le constatez, j’offre toujours ce que je peux moi-même utiliser sans complexe. Je dois dire pour conclure que c’est aussi le fruit de beaucoup de sacrifices car sans rien avoir contre ceux qui boivent du champagne sans mesure je me suis refusé de m’abreuver à ce nectar qui est une véritable source de dépense inutile. Je vous dirai humblement que ces dons sont le résultat de beaucoup de bouteilles de champagne que je refuse de boire durant l’année privilégiant ainsi l’intérêt commun et par la même occasion l’avenir de notre jeunesse pour qui je peux tout sacrifier s’il faut les soutenir.

Est-ce que vous ne faites pas pour des positionnements politiques ?

 

Je suis très amusé chaque fois quand on me pose cette question. Je trouve qu’elle n’a pas sa place à partir du moment où faire la politique n’est pas une mauvaise chose en soi. Il faut tout de même faire le distinguo entre celui qui fait de la politique pour lui et rien que pour lui ; et celui qui fait la politique pour contribuer au rayonnement de la société. Je crois me situer dans cette dernière ligne. Au-delà du fait que j’ai le droit de faire de la politique et briguer même des postes électifs dans mon pays, je m’empresse à vous rappeler que pour briguer un poste électif, il faut faire partie d’une circonscription électorale. Souvenez-vous que depuis des années je fais des dons un peu partout sur le territoire camerounais là où le besoin se fait ressentir : dans le département du Mbam-et-Kim j’ai offert des salles de classes à une école : je suis en train de construire un hôpital dans le département du Moungo, j’ai offert des dons aux lauréats de l’Enieg de Mbouda, et dans ma ville natale à Bangangté dans le département du Ndé. Dites-moi, dois-je être maire ou député dans toutes ces villes ?  Rassurez-vous, j'ai un bonheur sans mesure quand je le fais. Les saintes écritures ne disent-elles pas qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ? Je voudrais à cet effet, formuler mes vives reconnaissances aux 13 chefs du département du Ndé  et plus particulièrement à Son Altesse royale, roi des Bazou, Sa Majesté Tchoua Kemajou Vincent, qui au vu de ce que je fais pour mon pays, m’ont anobli à titre exceptionnel, Menkam Nap Ngo.

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Prince Théophile Kwendjeu : j’essaie de m’inspirer du leadership de S.E Paul Biya

Prince Théophile Kwendjeu, natif du département du Ndé dans la région de l’Ouest, descendant de deux grands royaumes : celui de la chefferie Bangangté et celui du Sultanat Bamoun, nous explique finalement pourquoi depuis des années il remet d’importants dons aux jeunes camerounais dans certaines structures et centres de formation professionnelle à l’instar des Enieg  de Bangangte et de Mbouda.

Vous avez remis il y a quelque temps un important don aux lauréats élèves-maitres sortis des Ecoles normales d’instituteurs générales (Enieg) de Bangangté et de Mbouda. Comment comprendre aujourd’hui l’objectif de cette action ?

Nous venons justement de célébrer la énième  édition de Soutien à l’éducation du Prince Théophile à l’Enieg de Bangangté, dans le département du Ndé et la première du genre à Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos. Votre question résume en fait ce que plusieurs personnes cherchent à comprendre ; donc pourquoi nous le faisons. C’est pourtant très simple à cerner. Nous avons amorcé ce projet à partir d’un plaidoyer-lobbying bien mené par des anciens élèves de cette école. Nous avons trouvé qu’il était bon d’agir. Agir d’abord pour eux, davantage pour célébrer leur réussite après la formation qu’ils ont reçue avec vocation de transmettre la connaissances à nos enfants et de dire avec force comment leur importance dans un pays comme le nôtre n’est plus à démontrer. Agir surtout pour dire au chef de l’Etat, S.E Paul Biya, que nous avons pris au bond la balle qu’il a lancée. Il a demandé aux Camerounais d’oser. Oser ici revêt tout son sens : participer à sa manière à la bonne marche du pays, pour le soutenir dans ce vaste chantier qu’il construit avec sagesse et maestria. Nous avons fait le choix de notre action. Les enseignants qui sortent des Enieg doivent se sentir honorés, c’est ce que nous essayons de faire. Nous le faisons juste par altruisme et notre action est complètement désintéressée. Si chacun le fait dans son axe d’intervention, on aurait un pays plus équilibré. Nous avons tous une responsabilité, celle de créer de l’espoir pour tous les Camerounais.

 

Nombre de Camerounais sont impressionnés par la qualité et la quantité de ces dons. D’où vous proviennent les ressources ?

 

Ça aussi c’est des choses que j’entends çà et là en termes de retour. Mais toujours je pense que lorsque j'offre j’y mets le cœur tout simplement et j'aime offrir ce que je trouve important. Ces dons sont constitués des meubles de maisons (canapés), des appareils électroménagers (réfrigérateurs, filtres à eau…) et électroniques (téléviseurs écran plasma) entre autres. Ces dons sont en fait l’aboutissement de moult réflexions avec des récipiendaires et les responsables des écoles qui expriment eux-mêmes le besoin et nous essayons avec nos moyens parfois limités de répondre à leurs besoins. Je ne vais pas reconnaître ici que c’est facile, mais chaque fois que le besoin m’atteint, je mets en prière et Dieu seul sait comment j’arrive à pourvoir. J’ai une année pour me préparer et avec la pleine conscience que j’ai cette responsabilité, et que même contre vents et marées je dois l’assumer ; tout comme je suis responsable de l’éducation de mes enfants. Comme vous le constatez, j’offre toujours ce que je peux moi-même utiliser sans complexe. Je dois dire pour conclure que c’est aussi le fruit de beaucoup de sacrifices car sans rien avoir contre ceux qui boivent du champagne sans mesure je me suis refusé de m’abreuver à ce nectar qui est une véritable source de dépense inutile. Je vous dirai humblement que ces dons sont le résultat de beaucoup de bouteilles de champagne que je refuse de boire durant l’année privilégiant ainsi l’intérêt commun et par la même occasion l’avenir de notre jeunesse pour qui je peux tout sacrifier s’il faut les soutenir.

Est-ce que vous ne faites pas pour des positionnements politiques ?

 

Je suis très amusé chaque fois quand on me pose cette question. Je trouve qu’elle n’a pas sa place à partir du moment où faire la politique n’est pas une mauvaise chose en soi. Il faut tout de même faire le distinguo entre celui qui fait de la politique pour lui et rien que pour lui ; et celui qui fait la politique pour contribuer au rayonnement de la société. Je crois me situer dans cette dernière ligne. Au-delà du fait que j’ai le droit de faire de la politique et briguer même des postes électifs dans mon pays, je m’empresse à vous rappeler que pour briguer un poste électif, il faut faire partie d’une circonscription électorale. Souvenez-vous que depuis des années je fais des dons un peu partout sur le territoire camerounais là où le besoin se fait ressentir : dans le département du Mbam-et-Kim j’ai offert des salles de classes à une école : je suis en train de construire un hôpital dans le département du Moungo, j’ai offert des dons aux lauréats de l’Enieg de Mbouda, et dans ma ville natale à Bangangté dans le département du Ndé. Dites-moi, dois-je être maire ou député dans toutes ces villes ?  Rassurez-vous, j'ai un bonheur sans mesure quand je le fais. Les saintes écritures ne disent-elles pas qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ? Je voudrais à cet effet, formuler mes vives reconnaissances aux 13 chefs du département du Ndé  et plus particulièrement à Son Altesse royale, roi des Bazou, Sa Majesté Tchoua Kemajou Vincent, qui au vu de ce que je fais pour mon pays, m’ont anobli à titre exceptionnel, Menkam Nap Ngo.

 Que prévoit la suite de cette action dans les années à venir ?

Il faut rester dans l'action autant de fois que les besoins de mes compatriotes seront exprimés. Il faut rester dans l’action parce que c’est cela qui nous rappelle notre rôle auprès des autres. Il faut les aimer, les écouter, les accompagner, les soutenir et les respecter. Je compte étendre davantage ses programmes d’aides en faveur des jeunes et personnes démunies dans de nombreux autres villages de notre pays. C’est un serment et j’y travaille pour atteindre ces résultats. Le chef de l’Etat, S.E Paul Biya doit être fier de nous ; il m’inspire tellement et j’essaie autant que faire se peut, de copier son leadership.

Quand vous regardez le film documentaire « Paul Biya, un grand homme d’État, au destin prodigieux », réalisé par Cathy Meba et Solange Edimo, vous vous dites qu'il faut être avec cet immense homme d’Etat. Il faut faire partie de ceux qui écrivent la belle histoire du Cameroun avec SE Paul Biya, le père de la nation.

Interview réalisée par Emile Atangana

ue prévoit la suite de cette action dans les années à venir ?

Il faut rester dans l'action autant de fois que les besoins de mes compatriotes seront exprimés. Il faut rester dans l’action parce que c’est cela qui nous rappelle notre rôle auprès des autres. Il faut les aimer, les écouter, les accompagner, les soutenir et les respecter. Je compte étendre davantage ses programmes d’aides en faveur des jeunes et personnes démunies dans de nombreux autres villages de notre pays. C’est un serment et j’y travaille pour atteindre ces résultats. Le chef de l’Etat, S.E Paul Biya doit être fier de nous ; il m’inspire tellement et j’essaie autant que faire se peut, de copier son leadership.

Quand vous regardez le film documentaire « Paul Biya, un grand homme d’État, au destin prodigieux », réalisé par Cathy Meba et Solange Edimo, vous vous dites qu'il faut être avec cet immense homme d’Etat. Il faut faire partie de ceux qui écrivent la belle histoire du Cameroun avec SE Paul Biya, le père de la nation.

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