Douala sous le choc : « Microbes » sèment la terreur à Bali et Bonapriso, un homme tué
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Une vague de violence a secoué les quartiers de Bali et Bonapriso à Douala le vendredi 20 septembre, laissant les résidents sous le choc et ravivant les inquiétudes concernant l'insécurité croissante dans la capitale économique du Cameroun. Un groupe de jeunes délinquants, surnommés "Microbes", a semé la terreur dans ces zones résidentielles prisées, faisant un mort et de nombreuses victimes de vol.

Vers 19h30, une quinzaine d'individus armés de couteaux et de machettes ont lancé une série d'attaques coordonnées, commençant au carrefour de l'ancienne station Mobile Njoh Njoh. Les assaillants ont ensuite progressé le long de la rue Manguier, où ils ont tragiquement poignardé à mort un jeune homme. Les témoignages recueillis par Équinoxe Radio dépeignent des scènes de chaos, avec des piétons dépouillés de leurs effets personnels et même un automobiliste agressé dans son véhicule.

La violence s'est poursuivie jusqu'au carrefour Anatole, les agresseurs s'emparant de téléphones, bijoux, argent et autres biens de valeur sur leur passage. Les victimes, prises au dépourvu, n'ont eu d'autre choix que de céder à leurs demandes pour préserver leur vie.

Cette attaque survient dans un contexte déjà tendu, un mois seulement après le meurtre de Pierrot Kuntz Misse, tué devant son domicile à Bali. Ce drame avait suscité une vive émotion et poussé les autorités à prendre des mesures, notamment l'interdiction des moto-taxis entre 18h et 6h dans les quartiers touchés et la mise en place d'un comité de vigilance.

Malgré ces initiatives, l'incident du 20 septembre démontre que l'insécurité reste un défi majeur pour Douala. La police, arrivée sur les lieux après le départ des assaillants, fait face à des critiques concernant la rapidité et l'efficacité de son intervention.

Cette nouvelle vague de violence soulève des questions cruciales sur la sécurité urbaine à Douala. Les résidents de Bali et Bonapriso, quartiers réputés pour leur standing, se sentent particulièrement vulnérables face à ces attaques audacieuses. Les autorités locales et nationales sont désormais sous pression pour renforcer les mesures de sécurité et restaurer la confiance des citoyens.

L'émergence du phénomène des "Microbes", jeunes délinquants opérant en groupe, représente un nouveau défi pour les forces de l'ordre. Cette forme de criminalité, inspirée de mouvements similaires dans d'autres pays africains, nécessite une approche globale combinant répression, prévention et réinsertion sociale.

Alors que la communauté de Douala tente de se remettre de ce choc, le débat s'intensifie sur les solutions à long terme pour endiguer cette montée de la violence urbaine. Les autorités sont appelées à redoubler d'efforts pour garantir la sécurité des citoyens, tandis que la société civile plaide pour des programmes de prévention ciblant les jeunes à risque.

L'incident du 20 septembre restera gravé dans les mémoires comme un rappel brutal de la fragilité de la sécurité urbaine et de la nécessité d'une vigilance accrue de la part de tous les acteurs de la société camerounaise.

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