LE CONTINENT CAMEROUNAIS : PAYS DES TALENTS
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LE CONTINENT CAMEROUNAIS : PAYS DES TALENTS :: CAMEROON

Le Cameroun est un pays sage, il n’a jamais perdu sa mémoire. Ce qui fait le talent des Camerounais, nul ne saurait vraiment l’expliquer, pas même moi, tout simplement parce que c’est un continent. Le continent camerounais. Le président du Camerounais l’a lui-même reconnu. Nous sommes le continent. Un jour, on le croit affaibli, et le lendemain, une tête surgit, éclatante de grandeur, rappelant à tous que ce pays ne perd jamais le fil de son histoire. Le Cameroun n’est pas un prince, il est un roi, un continent en lui-même. Un royaume de talents, toujours renouvelés, depuis l’aube des temps.

Et si l’on pouvait ériger une cité, un musée des talents, pour honorer ces artistes qui illuminent cette nation ? Le Cameroun est un grand pays, grand par ses idées, grand par son intelligence. Lorsque ce ne sont pas Roger Milla ou Yannick Noah, joel Imbid, Ulrich Chomché, c’est Samuel Eto’o qui fait vibrer le monde ; lorsque ce n’est pas Francis Ngannou, c’est Cédric Doumbè qui impose sa loi. Quand Manu Dibango s’éteint, c’est Richard Bona qui s’élève. À peine a-t-on refermé une page que surgissent Vanister ou Daniel Dikongué.

Dans l’écriture, Mongo Beti, Calixte Beyala et Léonora Miano, Nathalie Yamb qui continuent de nous faire rêver, leurs mots et actes résonnent avec force et  refusent de s’effacer. Le Cameroun est un  pays qui fait naître des talents à chaque souffle, et  l’on s’endort avec un prodige niché dans nos pensées. Autrefois, il y avait Eteki Mboumoua, Joseph Tchundjang Pouémi et tant d’autres qui ont marqué leur époque à travers le monde.

Oui, le Cameroun est un grand pays, et il en est conscient. Ses problèmes ? Il les connaît aussi : les routes, l’insécurité, la grande et la petite  corruption policière. Malgré cela, le Cameroun  se bat, sans attendre quoi que ce soit de ses dirigeants.

Le Cameroun avance, porté par la force de ses enfants. Ses 2 millions de citoyens vivant à l’étranger rayonnent à travers le monde. Qui aurait deviné qu’André Onana serait tant adulé en Ouganda ? Et que dire de son impact au Kenya ? Ces pays anglophones qui considèrent le championnat anglais comme leur propre ligue nationale. N’est-ce pas là une forme subtile de colonisation ? Avec peu de moyens, le Cameroun façonne des talents chaque jour.

L’énergie de ce pays est unique, et voici que surgit Carlos Baleba, prêt à combler le vide laissé depuis la disparition de Marc-Vivien Foé. À ce poste stratégique, nous avons eu Mayebi, Jean Daniel Eboué, Kundé Emmanuel, Kana Biyick, Emile Mbouh, des noms qui ont cimenté la défense, réduisant les failles. Il faut protéger ce jeune Baleba, qui joue au football comme s’il dansait, léger et insouciant. Le Cameroun, tout le continent africain l’aime. Oui, l’Afrique entière. Lors d’une recherche menée à la Bibliothèque nationale de Paris, j’ai découvert un document révélant qu’à l’époque de la traite des esclaves, les côtes camerounaises étaient évitées, car les captifs de cette région étaient redoutables.

Les esclavagistes étaient avertis : « N’achetez pas d’esclaves là-bas, ils sont têtus », disaient-ils. Ces hommes brisaient leurs chaînes, sautaient à la mer, ou renversaient leurs oppresseurs à bord des navires. Ces rebelles, ces insoumis, peuplèrent la Jamaïque et Haïti. Lorsqu’on compare leurs traits aux nôtres, on y trouve une résonance, une parenté morphologique. Et que dire des intellectuels ? Ils sont là, solides comme des capitaines, portant haut le flambeau de la pensée.

Le professeur Franklin, qui a dédié sa vie à la cause africaine, est une figure unique. Un Sénégalais que j’ai rencontré, ayant connu Félix Moumié, m’a confié que Franklin lui rappelait ce grand homme. L’unité de l’Afrique pourrait naître ici, au Cameroun, terre d’accueil, terre d’hospitalité, terre d’intelligence et de révolte. J’ai la conviction que la troisième République fera de ce pays une puissance à la jeunesse éclatante, belle et vibrante.

Nos ancêtres, ces visionnaires, nous ont légué un trésor. Mais de quoi parle-t-on ? De sport, de littérature, d’intellectuels, de politique, de société ? Ou peut-être d’amour, car l’amour s’inscrit dans chaque recoin de ce paysage. Chaque montagne, chaque lac, chaque rocher raconte une légende, une histoire que les jeunes continuent de bâtir. Protégeons nos jeunes, ces arbres superbes, dont les racines profondes feront, demain, l’honneur de cette terre. Nous disons : allez au Cameroun. Allez même si vous ne savez pas  ce que vous irez faire.

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