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© Camer.be : Myriam Zouga
- 10 Sep 2024 09:11:43
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FRANCE :: ça chauffe : des manifestations violentes éclatent après la nomination du premier ministre Barnier
Alors qu’Emmanuel Macron a fait son choix sur le remplaçant de Gabriel Attal ancien premier ministre à Matignon, le peuple français monte au créneau car il a « exclu la candidature de Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire ».
Ils sont des dizaines de milliers de sympathisants de gauche qui ont répondu à l’appel de plusieurs organisations syndicales étudiantes, de la France insoumise (LFI), des Ecologistes ou bien encore du Parti Communiste le 7 septembre dernier pour manifester leur mécontentement.
De la colonne de juillet , place de la Bastille , à l’opéra , ils ont envahi les rues , pancartes en mains et bradés au dessus des phrases tels que « Élection volée » , « Non au Premier ministre » ou encore « Macron démissionne, Lucie à Matignon » .
On note plus de 110 000 personnes mobilisées pour dénoncer le «coup de force» du président français Emmanuel Macron. Rassemblés à Paris place de la Bastille, à l’appel de La France Insoumise (LFI).
Jean Luc Mélenchon, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale ainsi que le patron du parti communiste Fabien Roussel étaient présents à la manifestation à Paris.
Il faut le préciser , ces manifestations ont également été organisées dans d’autres localités, 150 points de mobilisation à travers la France.
Au micro de nos confrères de Radio France International ( RFI) , ils sont nombreux à avoir exprimé leur mécontentement « Le nouveau chef de gouvernement est membre d’un parti (Les Républicains) qui s’est fait laminer aux élections. Cette décision est une négation totale des urnes » fulmine Joanne, pour moi ce qui se passe aujourd’hui est «extrêmement grave car la nomination de Michel Barnier donne raison à ceux qui ne croient plus au vote, à son utilité » déclare cette dernière.
Notons tout de même , lors de ses premières déclarations, le nouveau Premier ministre français Michel Barnier a promis d’être à « l’écoute et il a souligné la nécessité de plus de justice sociale, il a enfin indiqué qu’il souhaitait travailler avec tous les bords politiques, y compris la gauche ».
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