Menaces sur la liberté d’expression : la plateforme interpelle les pouvoirs publics et le CNC
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Un POINT DE PRESSE POUR UN ÉTAT DE DROIT AU CAMEROUN a été donné au siège du Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) à Douala.
Il portait sur « LA PLATEFORME D'AVOCATS BÉNÉVOLES ET DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE POUR UN ÉTAT DE DROIT, LA CONSOLIDATION DES INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES ET LA PAIX AU CAMEROUN »

Le constat a été fait sur les atteintes récurrentes aux Droits Humains et aux libertés fondamentales par les autorités camerounaises. À l'aube de l'élection présidentielle de 2025, un certain nombre d'avocats bénévoles et plusieurs associations de défense des Droits Humains ont décidé de se battre pour défendre l'État de Droit au Cameroun.

Affaire Steve AKAM alias Ramon COTTA, cet activiste camerounais qui a été arrêté au Gabon et déporté au Secrétariat d'État à la Défense (SED) à Yaoundé. Sur le sujet, la plateforme urge les autorités camerounaises à communiquer sur la détention de Steve AKAM alias Ramon COTTA dans les délais, faute de quoi, elle répondra devant les Nations Unies et l'Union Africaine via la CADHP.

La plateforme s'est aussi offusquée des intimidations, tentatives d'arrestations arbitraires et/ou enlèvement du Dr Aristide MONO et M. Valère BESSALA, tous deux des leaders d'opinion bien connus pour leurs positions iconoclastes dans les médias. La plateforme dénonce avec sa dernière énergie cette violation flagrante des instruments nationaux, régionaux et internationaux et urge les autorités camerounaises à mettre fin à ces intimidations, menaces tout en leur recommandant de veiller au respect scrupuleux de ces instruments qui font du Cameroun un État de droit sans réserve.

Au sujet de l'atteinte à la liberté de la presse et de l'accès à l'information, la plateforme tance le Conseil National de la Communication qui, devant être un organe régulateur de la communication, est devenu le bras séculier des autorités camerounaises. La plateforme met en garde le CNC qui, dans une partialité avérée, voudrait museler le droit à l'accès à l'information et à la liberté de la presse garantie par la Constitution, l'Union Africaine et les Nations Unies. Il s'agit notamment des intimidations, des tentatives d'arrestations arbitraires et illégales et d'enlèvement des journalistes de la télévision, radio et presse privée par le CNC qui agit sur les ordres du Ministre de l'Administration Territoriale. 

Finalement, la plateforme demande aux victimes des abus flagrants de déposer ou faire déposer toutes leurs convocations venant des autorités judiciaires, administratives ou autres au REDHAC pour un suivi des avocats. Le droit de se faire assister par un conseil est garanti et légitime sous peine que toute audition sans ce dernier tombe sous le coup de la nullité.

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