Peur pour la liberté de la presse, peur sur la visite d'Eto'o au Niger.
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CAMEROUN :: Peur pour la liberté de la presse, peur sur la visite d'Eto'o au Niger. :: CAMEROON

Le Conseil National de la Communication est encore monté au créneau avec la suspension de l'émission "237 le débat" d'Equinoxe TV, semant ainsi le doute dans les rédactions. L'affrontement entre les Bamoun et les Tikar fait encore peur, tout comme la visite de Samuel Eto'o chez le général Tiani. Envers et contre tout, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme rassure : n'ayez pas peur.

À l'approche des échéances électorales, la liberté d'expression est-elle désormais en péril ? Le quotidien La Nouvelle Expression, une publication du groupe Equinoxe, explique que "Le pouvoir durcit la répression". Et pour cause, le Conseil National de la Communication exige la suspension immédiate de l'émission "237 le Débat" présentée dimanche dernier par le journaliste Pierre Laverdure Ombang et diffusée sur Équinoxe Télévision, en lieu et place de "Droit de réponse" suspendue. Un acharnement certain.

On le voit bien et il faut s'en douter, cette autre mesure de musellement de la presse intervient dans le cadre de la désertification médiatique en prélude à la Présidentielle 2025. C'est pourquoi Volker Türk rassure : "N'ayez pas peur". Le quotidien Mutations de Yaoundé révèle que c'est l'appel lancé par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme à la classe politique et la société civile, suite aux atteintes répétées à la liberté d'expression. Volker Türk plaide pour une enquête indépendante dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Une autre préoccupation est la visite de Samuel Eto'o chez le Général Tiani. Le journal Afrique Performance s'interroge : "Pourquoi cette visite fait peur". Samuel Eto'o Fils, le président de la Fédération camerounaise de football, dans sa nouvelle attitude, prend davantage de l'altitude dans sa dimension nouvelle de lobbyiste international auprès des chefs d'États africains. Une situation méconnue non seulement par de nombreuses personnes du sérail mais aussi du grand public qui, hélas, commencent à trouver en lui une menace.

L'affaire Magba fait de la résistance dans l'actualité avec "Le sous-préfet au banc des accusés". Pour le quotidien Le Messager de Douala, dans une lettre adressée au sous-préfet de l'arrondissement de Magba, le "Collectif des Bamoun indignés des événements du 08 août à Magba" exprime sa profonde désolation et son inquiétude face à l'absence de réaction officielle lors de cet affrontement sanglant.

Aussi, "Le message de paix du Sultan". Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya sur ces tensions Bamoun-Tikar est "Léger". Le journal Le Point paraissant à Yaoundé estime que la rixe dans le Noun est un foyer de tensions dont le Cameroun n'a nullement besoin. Plus intellectuel que traditionaliste, le Sultan, Roi des Bamoun, n'est visiblement pas doté des mêmes capacités managériales et ancestrales que ses prédécesseurs. Les échauffourées observées remettent en cause l'initiation à la gouvernance du monarque. Et du coup, des questions se posent sur ses véritables intentions. Et celle qui revient le plus est de savoir ce que deviendrait ce département, avec lui au gouvernail, dans les jours à venir.

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