Affaire SNH : Ferdinand Ngoh Ngoh est-il à l'étroit ? Adolphe Moudiki y est et y reste.
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CAMEROUN :: Affaire SNH : Ferdinand Ngoh Ngoh est-il à l'étroit ? Adolphe Moudiki y est et y reste. :: CAMEROON

La folle rumeur a accouché d'une souris. Adolphe Moudiki reste Directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH). Les travaux du conseil qui s'est tenu au palais de l'unité ont porté sur le rapport des activités et les états financiers. Dans le quotidien et en cette période de résultats des examens, la presse note un système éducatif en lambeaux.

Le secrétaire général à la Présidence et président du conseil d'administration de la SNH a-t-il des marges de manœuvre dans la gestion du pétrole camerounais ? Après la convocation du premier conseil qui a échoué au Directeur général de la société d'État en charge du pétrole, un 2e conseil a eu lieu au palais présidentiel. On attendait le débarquement de Moudiki Adolphe qui trône sur cette importante structure depuis plus de 30 ans. 

Erreur. Le quotidien Le Messager décrit une « Tempête dans un baril de Pétrole ». De fait, délocalisé au Palais de l'Unité après le rendez-vous manqué du 17 juillet au siège, le Conseil d'administration extraordinaire de la SNH tenu hier mercredi 24 juillet, a accouché d'une souris. Annoncé sur le départ, Adolphe Moudiki, l'Administrateur Directeur général de 85 ans, absent de son poste depuis de longs mois à cause de son état de santé chancelant, conserve "son trône" tant convoité.

Bien plus, pas de changement à la tête de la SNH. Contrairement à une rumeur qui s'est répandue sur la toile annonçant pompeusement Ayem Mauger comme successeur d'Adolphe Moudiki à la tête de cette entreprise qui a pour mission de gérer les intérêts de l'État dans le secteur pétrolier et gazier, la succession de l'inamovible ADG n'est pas à l'ordre du jour.

Face à l'échec massif au Baccalauréat, le journal Le Point met le ministère des Enseignements secondaires sur le gril et parle de « Le gouffre... ». Le taux de réussite au baccalauréat de l'enseignement général 2024 continue de faire débat. Donnant ainsi l'occasion aux observateurs de faire l'autopsie du système éducatif camerounais, malmené et en pleine perdition. Pendant que l'Office du bac fait son travail pour rappeler aux élèves que le temps des délibérations avec des notes pondérées était révolu, Pauline Nalova Lyonga, ministre des Enseignements secondaires, porte sa part de responsabilité dans ce naufrage collectif et déshonorant. 

Ainsi que la formation des professionnels médico-sanitaires dont « Les BTS, une option illégale pour les Camerounais ». Pour le quotidien Echos Santé et d'après le décret du 9 juin 1980, la formation des professionnels médico-sanitaires (infirmiers diplômés d'État, techniciens médico-sanitaires, sages-femmes, maïeuticiens) relève de la compétence exclusive du Ministère de la Santé publique. Seul ce département ministériel a l'autorité de créer les écoles de formation des PMS, de lancer le concours d'entrée et l'examen national de sortie sanctionné d'un diplôme professionnel par l'État. Tous les détenteurs des BTS option santé ne peuvent pas exercer une profession médico-sanitaire au Cameroun... 

Sur le plan des orientations budgétaires 2025, Conjoncture économique parle d'"Impacter les volets socio-économiques". L'on en sait un peu plus de la configuration qui sera donnée au budget 2025, au moment où le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a ouvert, le 23 juillet 2024, un séminaire de deux jours relatif aux activités de préparation dudit budget. Tirée par les incertitudes liées aux tensions inflationnistes mondiales, la préparation du budget 2025 devrait prendre en compte des choix budgétaires qui impactent réellement l'économie camerounaise.  

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