Exploitation minière au Cameroun : entre convoitises et controverses
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La région de l’Est Cameroun fait l’objet de convoitises en raison de ses richesses minières. Des exploitants véreux à l’assaut, des villes menacées, la psychose s’empare des populations. La presse dénonce.

Le quotidien Mutations, paraissant à Yaoundé, la capitale du Cameroun, donne l’alerte d’un feuilleton qui s’annonce plein de rebondissements. « Exploitation minière, le permis qui fâche ». Le journal explique que « Accordée à une société chinoise à l’Est Cameroun, ses contours suscitent la colère au sein des populations locales, qui redoutent que la ville soit au moins en partie rasée ».

Toute chose qui insurge Repère, un hebdomadaire de Yaoundé, qui pense à « Or, Uranium, rutile, zircon… Le pic du pillage ». Pour le journal, « La junior australienne, pour des raisons non élucidées, arrache à elle seule 24 permis d’exploitation au Minmidt Fuh Calistus Gentry. Devenue à la surprise générale un acteur majeur de l’exploitation sauvage et abusive des ressources du sous-sol camerounais, cette entreprise, qui n’a pour l’instant encore développé aucune mine industrielle, va étendre ses activités sur un rayon de 11 200 km² allant de la région aurifère de l’Est au plateau de l’Adamaoua ».

L’autre son de cloche vient du Pr Fuh Calistus Gentry, qui dit que « Peak Minerals n’a aucun permis d’exploitation au Cameroun ». Dans un communiqué, ce 15 juillet, le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique indique également que la société australienne n’a jamais déposé une demande d’attribution dans ce sens. Des observateurs avertis, quant à eux, soutiennent qu’il s’agit d’une basse manœuvre pour perturber le programme d’investissement du chef de l’État, Paul Biya, dans le secteur minier, écrit La Météo.

S’agit-il d’une alerte ou d’une intox ? Toujours est-il que pour Week-Infos, « Le Cameroun n’a accordé de permis de recherche à Peak Minerals, qui n’a jamais fait de demande ». Contrairement à ce qui est dit dans certains organes de presse et autres médias sociaux, aucun permis de recherche n’a été concédé à cette entreprise australienne. À ce jour, il existe cent cinq (105) permis de recherche et la société susmentionnée ne détient aucun permis au Cameroun. La présente cabale s’explique par les manœuvres de sabotage des mafieux mécontents du ‘‘Renouveau minier’’ qui veut transformer le potentiel du sous-sol camerounais en sources de revenus financiers, nécessaires pour l’émergence de 2025.

Vision Économique s’intéresse aux dépôts et consignations et informe que « La Cobac demande aux banques de surseoir aux transferts des fonds en déshérence à la Cdec ». Dans une lettre circulaire signée le 11 juillet dernier et adressée aux banques, microfinances et établissements de paiement, Marcel Ondele, le secrétaire général de la Commission bancaire d’Afrique Centrale (Cobac), indique que le transfert par ces dernières des avoirs en déshérence dans leurs livres à la Cdec nécessite des clarifications préalables sur leur nature, les modalités de conservation, de gestion et de restitution.

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