-
© achouka.mondoblog : Ecclésiaste DEUDJUI
- 29 Jun 2024 10:41:01
- |
- 3302
- |
Les Violences Conjugales Subies par les Hommes au Cameroun : Un Tabou Révélateur :: CAMEROON
En règle générale, ce sont souvent les femmes qui sont victimes de violences basées sur le genre. Mais dans la réalité quotidienne, les hommes sont beaucoup plus martyrisés dans la vie conjugale qu’on ne se l’imagine…
Et si on parlait des hommes battus ?
En règle générale, certains hommes sont sérieusement battus à l’intérieur de leur domicile conjugal. Et ce n’est pas une figure de style hein, ils sont littéralement tabassés et copieusement bastonnés physiquement !
Certaines femmes profitent de la supériorité de leur force physique, pour rabrouer et martyriser leur conjoint de mari. Certaines épouses sont si véhémentes, si violentes et si bagarreuses, qu’elles en viennent aux mains systématiquement lorsque leur partenaire leur oppose la moindre contradiction ou résistance.
Certaines mégères profitent de la sénilité de leur petit ami qui est déjà vieillissant et grabataire, pour lui apposer de grosses taloches à répétition. Et c’est ainsi que certains hommes souffrent en silence, à l’intérieur de leur domicile marital qu’on trouve pourtant très jovial depuis l’extérieur. Certains hommes sont martyrisés et stigmatisés voire torturés, par leur propre « moitié ». Mais ils n’ont pas souvent le courage de l’assumer ou de se plaindre en public, sinon ils donneront l’impression qu’ils ont déjà totalement perdu de leur masculinité…
Et si on parlait des hommes démunis ?
La plupart des hommes mariés sont de pauvres types ! Au Cameroun hein, je veux dire. Parce que les gens d’ici se marient généralement sans même avoir une certaine sécurité financière. Les hommes d’ici se marient parfois par imitation et par snobisme, alors qu’ils n’ont même pas encore atteint un certain niveau de suffisance alimentaire ou sanitaire. Résultat : ils épousent des femmes qui sont plus pauvres qu’eux-mêmes, et qui sortent parfois avec des amants qui sont cent fois plus riches que tout leur arbre généalogique réuni…
Les hommes démunis hein, ils souffrent sérieusement dans les domiciles camerounais ! Ils ne parviennent même pas à rationner quotidiennement, et c’est comme ça que leur femme les insulte que « Mouf ! Un incapable comme toi qui n’es même pas capable de rationner dans sa propre maison. »
Les hommes qui sont au chômage sont souvent raillés par leur partenaire, et on les considère régulièrement comme des moins que rien. On les compare à leurs amis de promotion qui, eux, ont ostentatoirement réussi dans la vie. Les femmes utilisent leur bouche pour te ridiculiser lorsque tu es pauvre, et pour te rabaisser continuellement à longueur de journée. Elles ne cessent de t’humilier devant les enfants lorsque tu ne parviens même pas à compléter leur pension scolaire, et elles te font passer pour un irresponsable de la dernière espèce ! Et voilà comment tu meurs à petit feu, parce que tu avais engagé des responsabilités alors que tu n’étais même pas encore complètement capable de pouvoir les assumer…
Et si on discutait sur la violence verbale ?
La violence verbale ? Tous les hommes la subissent ! Que tu sois beau oooh, que tu sois riche oooh, que tu sois super intelligent comme mon meilleur ami Pierre La Paix Ndamè oooh, sa femme Monique va toujours lui dire que « Un imbécile comme toi ! Tu sais tout ce que j’ai abandonné à Douala pour venir m’installer ici avec toi à Dibombari ? »
Les femmes, hum, on ne peut jamais les comprendre. On ne peut même pas les éviter tout simplement. Ce sont elles qui te traitent de paresseux, d’impuissant (c’est-à-dire de faible aux fesses), d’incapable, de retardataire, de loser. Ce sont nos propres femmes qui passent leur temps à nous admonester, à la moindre petite altercation ou dispute. Ce sont elles qui jurent que tu n’as jamais rien apporté dans son existence, et pourtant c’est toi qui la prends intégralement en charge […] Ce sont ces mêmes femmes-là qui te disent que ton enfant te ressemble lorsqu’il est incroyablement stupide à l’école, et qu’il leur ressemble plutôt lorsqu’il réalise un exploit intellectuel, ou alors une impressionnante performance culturelle ou sportive.
Les femmes conservent parfois nos secrets les plus obscurs, pour nous les ressortir aux moments les plus inopportuns. Elles sont capables de te bouder et de te dévaloriser simplement parce que tu as refusé de manger sa nourriture. Elles sont capables de te fermer la porte centrale de ta propre maison, pour que tu dormes dehors, tout simplement parce que tu es rentré légèrement plus tard que prévu : « Un imbécile comme toi ! Il faut retourner dormir avec tes bordelles avec qui tu viens de passer la soirée… »
Et si on parlait du poids des responsabilités ?
Et pourtant, les responsabilités des hommes camerounais sont incommensurables : il faut payer le loyer, il faut payer l’électricité et l’eau minérale, il faut payer à manger et il faut payer la scolarité de tous les enfants. Il faut payer les coiffures interchangeables de sa bonne dame. Il faut payer ses multiples cotisations. Il faut payer les frais d’ordonnance en cas de maladies surprises. Il faut s’occuper de la belle-famille, de la laide famille, et parfois même de certains enfants qui ne sont pas biologiquement les tiens. Il faut payer, payer, payer et payer encore ! Mais est-ce que les femmes comprennent alors tout ce charabia ?
Les hommes camerounais subissent une pression maritale qui est tellement intense, que généralement ils préfèrent se réfugier derrière les vieux bars. Les hommes préfèrent passer toute leur soirée dans les bras d’une araignée pour se dégourdir les idées, et pour ne pas succomber au stress insoutenable qu’ils subissent à la maison. Ils préfèrent aller en boîte de nuit avec des amis ou des collègues, parce que là-bas au moins on ne va pas leur parler de la facture du câbleur qu’il faudra régler. On ne va pas leur dire que la bouteille de gaz vient de se vider, et qu’il faut immédiatement que tu la remplaces illico presto.
Les hommes camerounais qui sont responsables, reçoivent d’énormes charges financières qu’ils doivent absolument gérer. Les plus chanceux deviendront fous, et vous allez vous étonner que ce sont toujours les hommes camerounais qui meurent en premier dans les foyers, tandis que leurs épouses deviendront généralement ce qu’on appelle ici les « veuves heureuses »…
Et si on parlait des violences subies par les hommes ?
Donc en règle générale hein, ce sont parfois les femmes qui sont victimes de violences basées sur le genre. Mais dans la réalité camerounaise, les hommes sont beaucoup plus martyrisés dans la relation conjugale que vous ne pouvez l’imaginer…
Et si on parlait des maladies faites aux hommes ? Car en vérité en vérité, beaucoup de femmes vont contracter des maladies sexuellement transmissibles à l’extérieur, et elles les ramènent tout gaillardement à l’intérieur du domicile conjugal. Et si on parlait des faillites faites aux hommes ? Certains Camerounais étaient des entrepreneurs prospères et prometteurs, mais, lorsqu’ils ont rencontré leur épouse, ils ont incroyablement été ruinés et celle-ci les a immédiatement quittés après leur nouvelle pauvreté. Et si on parlait de la souffrance subie par les hommes dans les relations amoureuses, car cette souffrance-là est la principale cause des crimes passionnels que nous observons dans notre société.
Puisque les hommes camerounais souffrent énormément, mais ils sont malheureusement contraints de suffoquer en silence. Puisque la plupart des hommes camerounais sont des amants qui sont malmenés en amour, et qui sont victimes de violences et de sévices basés sur le genre. Puisque certains maris sont des hommes battus, certains fiancés sont des individus démunis qui subissent systématiquement des humiliations.
Les hommes camerounais ploient sous le poids des responsabilités conjugales qui sont herculéennes, et paradoxalement les femmes ne les félicitent même pas pour ça ! D’ailleurs c’est ce manque de reconnaissance qui est certainement la plus grande violence que subissent les hommes ici au Cameroun…
Lire aussi dans la rubrique FRANCAISCAMER
Les + récents
Conflit familial à Douala : une sœur incendie la maison de son frère pour 12 millions de F CFA
Les juges abandonnent la toge coloniale pour une tenue en coton local
La CONAC dévoile son bilan 2023 : 43 arrestations à Garoua et des milliards en jeu
CNPS : Une église baptiste de Douala scellée pour un milliard FCFA d'arriérés sociaux
BOISSONS DU CAMEROUN RASSURE LES POUVOIRS PUBLICS ET LES CONSOMMATEURS
FRANCAISCAMER :: les + lus
NOS ETUDIANTES SONT AUSSI DES PROSTITUÉES
- 18 May 2016
- /
- 81202
Les Camerounais(e)s et le ..., c’est grave !
- 22 September 2018
- /
- 65762
LE DéBAT
Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 183461