Des milliards en fumée, des frais de CNI contestés, une gestion opaque du port: l’économie balance
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C’est le moins qu’on puisse dire au regard du traitement des sujets économiques faits par les tabloids paraissant au Cameroun. Chaque journal y allant de sa sensibilité éditorial.

Il en est de la Loi de finances rectificative 2024. EcoMatin, un journal specialisé annonce que  « Le budget du Cameroun passe à 7278,1 milliards ». Pour la 8èm année consécutive, le Cameroun augmente ses objectifs de collecte des recettes budgétaires et ajuste ses dépenses. Alors que les dépenses courantes connaissent une progression de 581 milliards Fcfa, passant ainsi de 5 027 milliards Fcfa dans la précédente loi de Finances à plus de 5608 milliards Fcfa, dans l’ordonnance présidentielle du 20 juin 2024, les recettes de l’Etat passent de 5390,1 milliards Fcfa à 5235,1 milliards Fcfa, soit une revalorisation de 45 milliards 

Cependant que depuis l’incendie à la Sonara : « Plus de 1700 milliards Fcfa partis en fumée ». 

Pour Génération Plus, cet argent est déboursé par le gouvernement pour l’achat du carburant depuis le sinistre de la Sonara. Une saignée annuelle de plus de 350 milliards qui plonge les finances publiques dans un gouffre profond.

Les frais d’établissement de la Carte nationale d’identité font la resistance dans l’actualité avec le quotidien Le Messager qui theorise  «Entre défi de l’efficacité et pari de la disponibilité ». Alors que le débat sur l’augmentation du prx du timbre pour l’établissement des Cni de 2800 F à 10 000 F, enfle dans l’opinion publique, l’Etat qui souhaite mettre un terme aux tracasseries que subissent les usagers, mise sur sa politique de modernisation du système d’identification nationale à travers un vaste programme de mise à niveau et d’expansion des infrastructures de production et d’enrôlement des cartes d’identité. 

La gestion des ports reste une preoccupation de l’AGPAOC qui s’est reunie à Kribi pour dissequer le mal. Le journal L’Equation parle de  « La portée évidente des recommandations de Kribi ». Le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehé, a présidé la cérémonie d’ouverture des comités techniques de l’Association de gestion des ports d’Afrique et du Centre, le mercredi 19 juin 2024 dans la ville balnéaire de Kribi. 

Ce rendez-vous était porté sur la Sécurité maritime, la protection de l’environnement et exploitation, Etudes techniques, infrastructures et développement (ETID) et des Chargés d’affaire. Au sortir des propositions concrètes et opérationnelles ont été faites sur la sécurité et la gestion de déchets, le cas des d’épaves, la problématique de la disponibilité de l’énergie électrique dans les parts, l’impact et des perspectives ainsi que du rôle des chargés d’affaires dans le renforcement de la coopération portuaire. 

L’économie étouffée et la creation d’une entreprise reste un parcours de combatant. Et, « Le Cameroun maintient le statut quo au niveau des grandes entreprises ». Alors que l’on observe une nette progression du nombre des PME, soit 19 651 enregistrées en 2023, le pays peine à voir de nouvelles grandes entreprises.

Au cours de l’année écoulée,seules 87 ont vu le jour, portant le total à 787 grandes entreprises au Cameroun. Ce constat alarmant rendu public dans l’Annulaire statistiques 2023 sur les Pmeesa, laisse s’interroger sur les leviers à actionner pour dynamiser ce segment clé de l’économie nationale. S’offusque La Voix des Entreprises.

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