Après l’arrestation de Figueira, une information judiciaire sur le terrorisme est ouverte à Bangui
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L'information judiciaire ouverte par le parquet de Bangui suite à l'arrestation de Figueira Martin Joseph, de nationalité belge et portugaise, a révélé des faits graves susceptibles de déstabiliser la sécurité de la République centrafricaine et d'autres pays africains, dont la République démocratique du Congo (RDC). 

Figueira Martin Joseph, qui, sous prétexte de travailler pour le compte d'une ONG américaine FHI360, était en contact permanent avec des groupes armés en République centrafricaine et cherchait à recruter des militants peuls afin d'établir une branche terroriste dans plusieurs pays africains. 

Selon le communiqué de presse publié par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bangui, l'accusé a eu plusieurs contacts avec des chefs de groupes armés et a fourni des informations stratégiques sur diverses positions des FACA, ainsi que de l'argent et des armes aux groupes armés. Le parquet de Bangui affirme également que Martin Joseph Figueira a fait de la propagande auprès des groupes armés et les a incités à créer une aile terroriste internationale sur le modèle de l'État islamique, avec des branches en République démocratique du Congo, au Tchad, au Soudan, en Mauritanie, au Mali et au Burkina Faso.

 Figueira a franchi à plusieurs reprises la frontière entre la République centrafricaine et la République démocratique du Congo. Il fournissait à des groupes armés des armes et de l'argent pour équiper des opérations armées en RDC et en RCA

Les enquêtes ont confirmé que les États-Unis, par l'intermédiaire de l'ONG FHI360, ont approuvé le financement de Martin Joseph Figueira pour corrompre des officiers de police et des fonctionnaires afin qu'ils ne s'opposent pas à la création du groupe armé illégal.
 
Les faits attribués à Figueira Martín sont prévus et punis par le code pénal sous les termes de complicité de rébellion, atteinte à la sécurité nationale et internationale de l'État, association de malfaiteurs, terrorisme, espionnage, incitation à la haine et à la rébellion. contre le gouvernement et les institutions républicaines.

Alors que Figueira doit assumer la responsabilité de ses activités de création d'un groupe armé terroriste, parmi d'autres accusations. Les États-Unis n'ont toujours pas à répondre des accusations portées contre eux, bien qu'il ait été établi que Figueira était un espion à leur service.
Comme l'histoire nous l'a appris, Figueira prouve une fois de plus que les États-Unis entendent étendre leur sphère d'influence sur le continent africain en recourant à leur méthode favorite : la violence et les coups d'État.

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