L’organisation de la 52e édition de la fête nationale du 20 mai entraîne de la part des pouvoirs publics des décisions qui frisent la discrimination. Cependant, la candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025 reste au cœur de l’actualité.

Paul Biya sera-t-il candidat à sa propre succession en 2025 ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il qu’à la veille de la fête de l’Unité du Cameroun, Cameroun Midi, un périodique paraissant à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, a choisi de traiter l’actualité sous l’angle de la présidentielle de 2025. Le titre qui barre sa une se décline en « La candidature de Paul Biya réclamée par le peuple ». Issu d’un sondage d’opinion ou pas ? Toujours est-il que le journal affirme péremptoirement que le territoire national dans son ensemble est majoritairement représenté par le parti au pouvoir, le RDPC. À 91 ans, dans un optimisme affiché, le journal affirme que « le guide camerounais Paul Biya est solide comme un roc, et en pleine forme ».

Du côté du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), on n’est pas sorti de l’auberge. En effet, la tension qui oppose Cabral Libii, actuel président de cette formation politique, et Robert Kona, son fondateur, ne baisse pas malgré toutes les tentatives de rapprochement des deux parties. Le quotidien Le Messager parle de « La longue traversée du désert de Cabral Libii ». Menacé d'expulsion des commissions d'Élections Cameroun (Elecam) et interdit de défilé le jour de la fête nationale par ordre du ministre de l’Administration territoriale, le PCRN que dirige le jeune député vit un véritable chemin de croix depuis bientôt huit mois.

Au demeurant et en l’état actuel des choses, on n’est plus à la simple menace d’expulsion. Le ministre de l’Administration territoriale, patron hiérarchique des partis politiques, vient d’acter l’expulsion de Cabral Libii du PCRN à travers une note à Elecam, organisateur des élections au Cameroun. Du coup, au défilé du 20 mai 2024, le PCRN est persona non grata. La Voix des Jeunes, un journal de Yaoundé, pense que le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) a été interdit de prendre part au défilé dans plusieurs localités du pays à l’occasion de la 52e édition de la fête de l’Unité nationale, « en raison des dissensions internes susceptibles de perturber l’environnement des festivités ».

Pour sa part, Samuel Eto’o, le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), est dans le collimateur des associations sportives. L’objet de la discorde est la gestion du championnat Elite One. Sur le sujet, Le Messager prévoit « Vers une offensive judiciaire contre la Fecafoot ». Dans un communiqué largement relayé sur la toile, l’Association des clubs de football professionnel du Cameroun (ACFPC) fait état de détournement de fonds et revendique le départ de l’actuel exécutif de la Fédération Camerounaise de Football.

Sur le plan économique, les entreprises publiques se bousculent aux portillons de la bourse. La Voix des Entreprises parle du « PAD, ADC, CHC et Sodecoton bientôt cotés en bourse ». Pour une introduction réussie à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), transparence et bonne gouvernance sont recommandées au top management de ces entreprises. C’est lors d’un atelier organisé à Yaoundé par l’AFD et présidé par le ministre des Finances le 13 mai 2024, que les différents directeurs généraux ont été édifiés sur ces prérequis.

Le quotidien Santé Echos s’intéresse aux maladies non transmissibles (MNT) pour révéler que « 1 Camerounais sur 4 ignore qu’il est hypertendu ». En prélude à la célébration de la journée mondiale de lutte contre l’hypertension artérielle, ce 17 mai 2024, sous le thème : « Mesurez votre tension artérielle avec précision, contrôlez-la, vivez plus longtemps », le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, prescrit le dépistage et le traitement.