Que se passe-t-il entre le PAD et le cabinet Atou ? L’offre en électricité s'accroît.
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Le feuilleton de l’affaire qui oppose le Port Autonome de Douala (PAD) au cabinet Atou se poursuit. La recherche des solutions aux délestages aussi.

Le journal Repères, paraissant à Yaoundé, la capitale du Cameroun, parle de l’Affaire PAD-Cabinet Atou comme un « Délit d’initié et détournement de biens publics ». Alors qu'il ne pouvait en aucun cas revendiquer les responsabilités qui incombent à un liquidateur officiel, le cabinet conseil proclame, à travers des médias, que la vente des actifs résiduels des ex-Oncpb, Régifercam et Onpc, avait pour but d’apurer le passif de ces trois entreprises. De telles déclarations mensongères visent à créer la confusion et, surtout, à dissimuler un vaste stratagème de malversations de ressources de l’État dont il était chargé d’assurer uniquement la sauvegarde.

Sur le même sujet, La Nouvelle, un autre journal de Yaoundé, s’interroge « Et si l’affaire vous était contée ». Certaines officines tentent ubuesquement aujourd’hui de propager l'idée selon laquelle, le cabinet Atou aurait le droit de s'enrichir de manière frauduleuse en cherchant à s'approprier les biens de l'État issus des anciennes structures INFORMATION PINFORMATION EC lui appartenant dont l’ONCBP, la Regifercam, et l’Onpc. Pourtant la vérité est toute autre.
Suite à une enquête diligentée au Port Autonome de Douala, Week Infos estime que « Les dettes ne sont pas bien ». Une enquête sur le contentieux entre le PAD et le Cabinet Conseil Atou qui anime l’actualité a dévoilé une situation des plus inattendues qui couve sous ce conflit qui dure depuis l’arrivée de Cyrus Ngo’o à la tête du PAD : les multiples projets engagés par le Port croupissent sous le fardeau de la dette et les banques exigent des garanties...

Pour ce qui est du Secteur de l’Électricité, le journal EcoMatin annonce qu’ « Après Actis, Globeleq se prépare à vendre ses actifs au Cameroun ». Nouvel avis de gros temps dans le secteur de l’électricité au Cameroun. Après le britannique Actis, actionnaire majoritaire d’Eneo, son compatriote Globeleq est sur le point de céder ses activités de production d’électricité au Cameroun. Le groupe britannique contrôle deux actifs phares à savoir une centrale thermique au fuel lourd de Dibamba (DPDC) et une centrale à gaz à Kribi (KPDC). Ces deux entités INFORMATION D vendent leur électricité à Eneo dans le cadre d’un contrat sur 20 ans. À fin avril, l’entreprise réclame plus de 100 milliards de Fcfa à Eneo pour non-paiement de l’électricité fournie. (Eco Matin P.5)

Contrairement pour le journal à capitaux publics Cameroon Tribune, « L’offre s’accroît ». Le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, a procédé vendredi dernier au couplage du premier groupe du barrage hydroélectrique de Nachtigal au réseau interconnecté Sud. 60 mégawatts ont ainsi été injectés dans le réseau pour soulager les ménages et les industries. Les six autres groupes du barrage seront progressivement connectés jusqu’au mois de décembre prochain afin de mettre à disposition tous les 420MW de puissance attendus.

Avec pour résultat « Les premiers mégawatts déjà dans le Réseau », La Nouvelle informe qu’ Avec l’injection dans le Réseau interconnecté sud (Ris) en début de week-end dernier, des 60 premiers mégawatts de la centrale hydroélectrique de Nachtigal, le chef de l’État entend renforcer l’offre en énergie électrique dans le système électrique national. Une véritable réponse aux besoins des industries et des ménages.

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