Face à l'infidélité grandissante, l'urgence de créer des centres de dépistage ADN
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CAMEROUN :: Face à l'infidélité grandissante, l'urgence de créer des centres de dépistage ADN :: CAMEROON

L'infidélité est une gangrène qui ronge la société camerounaise depuis des dizaines de décennie. D'ailleurs dans les années 1800 et 1900, plusieurs responsables de famille ont éduqués des enfants issus de L'infidélité de leurs épouses qu'elles ont parfois ramené de chez le voisin, des amis de leurs époux à l'insu total de ces derniers. 

Plusieurs enfants ont donc vécu et subi moultes malédictions du fait de la méconnaissance de leurs véritables papas. Des secrets que seules les femmes qui se livrent à ce genre de pratiques détiennent des fois dans les ménages. Seules les moins chanceuses se font attraper et exposer. Si cette pratique connaît de l'expansion depuis les années 80 et 90, il faut dire que dans certains pays développés, elle a bien reculé du fait de l'arrivée des TESTS D'ADN. Ceux-ci ont contribué à lever l'équivoque sur la paternité des enfants jugés douteux par les responsables de familles qui soupçonnent leurs épouses d'infidélité pendant une certaine période. 

Au Cameroun, la création de ces centres de vérification reste un sujet préoccupant. Si certains existent déjà, ils ne sont pas à la portée du Camerounais moyen. Il faut parfois débourser des sommes importantes pour pouvoir réaliser un test d'ADN sur ses enfants alors que L'infidélité atteint des pics les plus élevés. Un phénomène qui a désormais pignon sur rue avec la prolifération des bars, snack-bars, boîtes de nuit, des auberges, Motels, hôtels, et autres appartements meublés qui servent de lieux de tromperie et marchandage du sexe à l'insu des partenaires très souvent occupés aux activités professionnelles. 

Face à ce phénomène qui n'épargne ni le Bayam-sellam, le jeune cadre d'entreprise, l'entrepreneur, le directeur d'administration centrale, ou même un ministre, l'Etat gagnerait à combattre ce phénomène en permettant la multiplication des centres de dépistage et vérification d'ADN à des prix accessibles à toutes les couches sociales. Selon un sondage récemment réalisé par une agence américaine près de 02 enfants sur 05 dans les ménages au Cameroun n'appartiendraient pas au chef de famille. Une situation qui gagne du terrain et qui risque de doubler dans les 30 prochaines années si rien n'est fait selon la même étude. 

Il faut agir !

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