Audience de citation Cabinet Atou: Les inspecteurs du Consupe paniquent et désertent le parquet
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Douala,  jeudi 14 mars 2024.  La salle d’audience correctionnelle du Tribunal de première instance de  Bonanjo a fait son plein d'oeuf hier matin, dès les premiers heures de la matinée.

De nombreux habitants de la capitale économique du Cameroun, ont, pour  certains,  bravé la pluie  pour venir assister à cette première audience correctionnelle  dans l’affaire  du Conseil de Discipline Budgétaire  et  Financiere  du ministère du Contrôle Supérieur de l'État ( Consupe ) suite à la citation directe initiée par le Cabinet Conseil ATOU.   

Pour plusieurs observateurs avertis,  c'est le clap de fin de ces  juges  non magistrats,  qui avant la loi de 2018 faisaient la pluie et le beau temps, bisant  des  carrières  et de destins. Pour leurs actes illicites, ils sont attraits en justice par le Cabinet Conseil ATOU, dans le cadre de la gestion des actifs résiduels des ex- sociétés d'État liquidées.  

Les prévenus,  WAMBANG Nyamalum ( SP CDBF), ELA FOÉ (CM/SGPRC), PEKASSA NDAM ( CT/ SPM), YOUMBISSI TCHUENTE, BANLA NDZEGHA, WAFO KAPTUE, EKOBY SAMDA Jean du CONSUPE, TABOD Jacqueline MAH Epse MEJANG ( IG/ MINFOPRA) et Dame ITIKATOU ALHADJI ( MINDEVEL)  ont déserté la salle d’audience, se faisant  représenter par leurs avocats. De ce fait, l'affaire a  été renvoyée au 11 avril 2024 pour comparution des prévenus et débats. 

Une absence éventuelle des prévenus à la prochaine audience, selon des confidences glanées ça et là, pourrait donner lieu résoudre  le juge à  émettre des mandats d'amener,  au regard du  caractère flagrant de infractions commises à l’encontre de la partie civile, le  Cabinet Conseil ATOU. 

Les prévenus, tous  membres du CDBF CONSUPE,  nous explique un juriste, sont mal embarqués   dans cette affaire où, conscients  de ce  que cette institution avait perdu sa raison d’être depuis 2018, ceux-ci ont  néanmoins continué à siéger au lieu de transmettre les affaires en cours à la Chambre des comptes de la Cour suprême,  désormais, seule  compétente pour connaître des fautes de gestion. 

Pour ce qui le concerne, le Cabinet Conseil ATOU espère voir la  justice condamner les prévenus au paiement de la rondelette somme de 13 milliards de FCFA que ceux-ci avaient voulu lui imputer de manière indue, en évoquant un préjudice théorique fabriqué par des experts immobiliers recrutés par les prévenus pour la salle besogne. Une parodie d'audit qu'on dit   commanditée par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh dans sa guerre obsessionnelle contre le Cabinet Conseil  ATOU dont la vigilance et l'expertise ont  empêché la main mise de nombreux prédateurs tapis même dans les hautes sphères de la République,  sur un important patrimoine immobilier du Cameroun, vestiges des ex- sociétés d'Etat liquidées. 

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