Nouvelle directive présidentielle : autorisation requise pour quitter le pays
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Une note officielle, datée du 19 février 2024 et signée par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand NGOH NGOH, a été adressée au secrétaire général des services du Premier Ministre, Séraphin Magloire Fouda. Cette note, qui constitue la principale information de ce jour, a pour objet d'imposer une nouvelle règle à certains hauts responsables du gouvernement camerounais.

Selon les termes de la note, les Directeurs Généraux, Directeurs Généraux Adjoints et Présidents des Conseils d'Administration des Entreprises et Établissements Publics du Cameroun devront désormais obtenir l'autorisation préalable du chef de l’État, Paul Biya, avant de quitter le territoire national. Cette décision, présentée officiellement comme une mesure visant à réduire le train de vie de l'État, a déjà suscité des réactions et des interrogations au sein de la classe politique et de la société civile.

Cette directive ne se limite pas seulement aux hauts fonctionnaires des entreprises publiques, elle concerne également les membres du gouvernement camerounais. En effet, même les ministres, y compris celui qui signe la note, sont désormais soumis à cette exigence. Cela signifie que tous les déplacements à l'étranger des responsables gouvernementaux doivent être approuvés au préalable par le président Biya lui-même.

Cette mesure drastique soulève des questions quant à son impact sur le fonctionnement quotidien du gouvernement et des institutions publiques. Elle pourrait également avoir des répercussions sur les relations diplomatiques et les activités économiques du Cameroun, en limitant la liberté de mouvement des hauts fonctionnaires et en compliquant la gestion des affaires publiques.

Il est à noter que cette nouvelle directive intervient dans un contexte politique et économique tendu, marqué par des défis internes et externes pour le Cameroun. Alors que le pays cherche à relever des défis économiques et sécuritaires majeurs, cette mesure semble refléter la volonté du gouvernement de contrôler de manière stricte les déplacements des hauts responsables et de renforcer le contrôle centralisé de l'État.

Dans les jours à venir, il est probable que cette décision fasse l'objet de débats et de discussions approfondies au sein de la classe politique camerounaise et de la société civile. Les observateurs attentifs surveilleront de près les réactions et les implications de cette mesure sur la gouvernance et la stabilité politique du Cameroun.

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