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© Camer.be : Ben Oway avec Omecam
- 20 Jul 2020 12:05:00
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Abus de pouvoir, corruption, clientélisme…Le Cameroun étouffe. :: CAMEROON
Les crises multiformes que traverse le Cameroun depuis quatre années ont crées une multitude d’exactions. L’Etat assiste impuissant, les populations étouffent, la presse s’indigne.
Le Journal Essingan, paraissant à Yaoundé parle de Faillite des services sociaux de base : « L’Etat des sévices ». La facture onéreuse de l’eau, l’électricité, la téléphonie mobile, l’internet, les soins de santé…etc, imposée aux citoyens, contraste avec la mauvaise qualité de service et une offre aussi insuffisante que douteuse. Accentuant un mal-vivre généralisé au sein de la population, source de ressentiment contre le régime du président Paul Biya.
A Bagangté, chef lieu du département du Ndé, Région de l’ouest, Marcel Niat Njifenji, président du Senat et natif du coin est pris à partie par le chef supérieur et les populations au sujet des Expropriations foncières des populations : « Le Roi s’oppose aux manœuvres du président du Sénat ». Le journal l’Equation écrit que Contre les normes établies et dans un abus de pouvoir qui suscite des interrogations justifiées, Marcel Niat Njifenji, a décidé de faire main basse sur plus de 1000 hectares supplémentaires de terrain appartenant aussi bien à la chefferie qu’aux populations malgré ses milliers d’hectare de terrain de Kafen et Sanki, hormis ceux du Centre Urbain. Le regroupement des personnes victimes autour de ‘’ l’Association foncière’’ s’est porté partie civile pour dénoncer cette autre tricherie du président du Sénat.
Le quotidien Le Messager et La Nouvelle Expression reviennent sur l’Université de Yaoundé dans cette affaire : « Les 4 milliards de la discorde ». Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur est accusé de s’être immiscé dans les marchés publics de la mère des universités, avec un financement de la Banque mondiale. « Les marchés illicites de Fame Ndongo ». Enquête au Centre d’excellence africaine en technologies de l’information et de la communication.
La grande muette n’est pas en reste. Le Zénith parle de « Grand malaise dans les rangs de l’Armée ». Atteinte de métastases de la gangrène sociale qu’est la corruption, lesquelles altèrent son prestige, la ‘’ Grande muette’’ s’illustre par des dérives aux antipodes de la discipline qui lui est intrinsèque. En témoigne, entre autres, la délivrance, selon certaines sources, de diplômes entachés de fraude aux militaires ; toute chose qui suscite une escalade dans l’indignation ces derniers temps chez ces hommes en treillis.
Cependant que le journal intégration se focalise sur l’unité d’élite qu’est le Bataillon d’Intervention Rapide pour dire avec emphase « Bir : l’armée c’est moi ». A travers une campagne médiatique orchestrée depuis une quinzaine de jours, le Bataillon d’intervention rapide revendique les victoires du pays contre Boko-Haram dans l’Extrême-Nord et les séparatistes dans le NoSo. Aucune allusion à l’armée régulière. Silence-radio sur les dépenses somptuaires et l’évasion fiscale des mercenaires israéliens.
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